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Entité sioniste à Gaza : Les Palestiniens en Entité sioniste accusés par l’ONU
Une enquête soutenue par les Nations Unies a conclut que des crimes de guerre ont été commis par Entité sioniste et par le Hamas ainsi que d’autres groupes palestiniens, lors du conflit désormais octuple.
Le rapport de la Commission d’Enquête indépendante, publié mercredi, couvre la période de l’attaque dirigée par le Hamas dans le sud d’Entité sioniste le 7 octobre et la guerre ultérieure d’Entité sioniste à Gaza, la période d’investigation se terminant le 31 décembre 2023.
Accusations contre Entité sioniste et les groupes palestiniens
Le rapport accuse à la fois Entité sioniste et les groupes palestiniens.
Il a été jugé que les combattants palestiniens dirigés par le Hamas, ayant attaqué Entité sioniste le 7 octobre, ont commis des crimes de guerre, ne faisant pas de distinction entre combattants israéliens et non-combattants lors de leur attaque.
Le rapport a également constaté qu’Entité sioniste et son armée commettent « des crimes contre l’humanité » à Gaza, incluant « l’extermination ; le meurtre, la persécution de genre ciblant les hommes et les garçons palestiniens ; le transfert forcé ; et la torture et les traitements inhumains et cruels ».
Entité sioniste a tué plus de 37 000 Palestiniens à Gaza dans une attaque qui ne montre aucun signe de cessation.
Le rapport a également identifié une explosion de violence à travers la Cisjordanie occupée depuis le 7 octobre et les efforts du gouvernement israélien pour armer et mobiliser un mouvement de colons déjà radicalisé.
Actions des groupes palestiniens le 7 octobre
Les combattants dirigés par le Hamas, y compris des membres du Jihad islamique palestinien, ont mené des vagues d’attaques contre des civils israéliens, incluant des violences sexuelles et à caractère sexiste ainsi que des meurtres et des tortures.
Les enfants, les adolescents et les personnes âgées ont également été ciblés. Le rapport mentionne la « profanation des cadavres par le brûlage, la mutilation et la décapitation » ainsi que « la profanation sexualisée des cadavres masculins et féminins ».
Les enquêteurs n’ont pas pu déterminer si des viols avaient été commis lors de l’attaque en raison de leur incapacité à accéder et à interroger les témoins et les victimes.
Actions d’Entité sioniste à Gaza
La réponse d’Entité sioniste à l’attaque a également été critiquée, le rapport révélant que l’armée israélienne a utilisé sa Directive Hannibal – une mesure militaire qui permet à l’armée de tout faire pour empêcher la capture d’Israéliens, même de les tuer.
L’armée israélienne a tué au moins 14 civils israéliens en raison de cette directive, a conclu le rapport.
Entité sioniste a initialement déclaré qu’il assaillirait Gaza pour récupérer les captifs emmenés là-bas et pour détruire la capacité du Hamas à gouverner.
Difficultés des enquêtes de la Commission
Le rapport indique que des demandes d’information ont été envoyées à Entité sioniste et à l’Autorité palestinienne. Si l’Autorité palestinienne a répondu de manière positive, le gouvernement israélien s’est montré non coopératif en ne répondant pas à six demandes d’information. De plus, il a bloqué les enquêteurs de la Commission pour accéder au personnel médical en Entité sioniste.
Réactions officielles
La branche militaire du Hamas a rejeté toutes les accusations selon lesquelles ses forces auraient commis des violences sexuelles contre des femmes israéliennes le 7 octobre.
La mission diplomatique d’Entité sioniste auprès de l’ONU à Genève a nié les accusations du rapport dans un message sur les réseaux sociaux en disant que la Commission d’Enquête « a une fois de plus prouvé que ses actions sont toutes au service d’un agenda politique étroit contre Entité sioniste ».
Le gouvernement israélien envisage de prendre des mesures contre les agences des Nations Unies opérant en Entité sioniste et dans le territoire palestinien, y compris l’expulsion éventuelle du personnel, rapportait le Financial Times.