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Iran critique la position du G7 sur son programme nucléaire
L’Iran a vivement critiqué aujourd’hui la déclaration du Groupe des Sept (G7) concernant son programme nucléaire, tout en s’engageant à poursuivre sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), malgré la récente publication d’un rapport jugé partial par Téhéran.
Déclaration de l’Iran et réponse au G7
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Nasser Kanaani, a appelé aujourd’hui le G7 à se distancer de ses « politiques passées destructrices », faisant référence à la déclaration du groupe condamnant l’intensification des activités nucléaires de l’Iran ces derniers temps.
Le G7 a récemment mis en garde l’Iran contre la poursuite de son programme d’enrichissement d’uranium, se disant prêt à prendre de nouvelles mesures si Téhéran transfère des missiles balistiques en Russie.
Réponse de l’Iran aux accusations
Nasser Kanaani a affirmé que toute tentative de lier la guerre en Ukraine à la coopération bilatérale entre l’Iran et la Russie relevait d’objectifs politiques partisans, soulignant que certains pays « recourent à des allégations mensongères pour maintenir les sanctions » contre l’Iran.
Rapport de l’AIEA et réactions de l’Iran
Le Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), composé de 35 pays, a récemment adopté une résolution appelant l’Iran à renforcer sa coopération avec l’agence et à lever la récente interdiction d’accès aux inspecteurs.
En réponse, l’Iran a rapidement installé des centrifugeuses supplémentaires pour l’enrichissement de l’uranium sur le site de Fordow et a commencé à installer d’autres équipements, selon le rapport récent de l’AIEA.
Poursuite de la coopération avec l’AIEA
Nasser Kanaani a déclaré que Téhéran continuerait à maintenir « une communication constructive et une coopération technique » avec l’AIEA, tout en qualifiant la résolution de cette dernière de « partiale sur le plan politique ».
L’Agence indique que l’Iran travaille actuellement sur l’enrichissement de l’uranium à un degré de pureté atteignant 60%, se rapprochant ainsi des 90% nécessaires à la fabrication d’armes.