Impact de la démission de Gantz et Eizenkot du gouvernement Netanyahu
Les ministres du Conseil de guerre israélien, Benny Gantz et Gadi Eisenkot, ont annoncé dimanche soir leur retrait du gouvernement d’urgence dirigé par Benjamin Netanyahu, appelant à des élections anticipées « dans les plus brefs délais », dans le dernier rebondissement de la guerre continue d’Israël contre la bande de Gaza.
Accusations contre Netanyahu
Gantz et Eisenkot, partenaires dans le parti « Bloc de l’État » (12 députés sur 120 au parlement), ont accusé Netanyahu de poursuivre des politiques servant ses intérêts politiques personnels. Ils l’ont également accusé d’échouer à atteindre les objectifs déclarés de la guerre contre Gaza, notamment l’élimination du mouvement Hamas et le retour des prisonniers du territoire.
Destin du gouvernement
Le retrait du « Bloc de l’État » ne signifie pas le démembrement du gouvernement, car Netanyahu bénéficiait déjà du soutien de 64 députés, lui permettant de rester au pouvoir tant qu’il a la confiance d’au moins 61 députés.
Opportunité pour Ben Gvir et Smotrich
Le départ de Gantz et Eisenkot du gouvernement est une opportunité pour les partis « Puissance juive » dirigé par le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir et « Religion sioniste » dirigé par le ministre des Finances Bezalel Smotrich. Ces deux partis d’extrême droite ont exprimé à plusieurs reprises leur insatisfaction à voir les décisions de guerre prises par un gouvernement qui ne les représentait pas.
Mobilisation de l’opposition
La démission de Gantz et Eisenkot renforcera la mobilisation de l’opposition contre Netanyahu, augmentant ainsi la pression du public sur le gouvernement, notamment les manifestations des familles des prisonniers exigeant un accord avec le Hamas.