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Il vomit du sang : les détenus palestiniens maltraités en détention israélienne

par Sara
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Il vomit du sang : les détenus palestiniens maltraités en détention israélienne

Israel-Palestine conflict: Les détenus palestiniens maltraités en détention israélienne

Depuis le 7 octobre, les violations des droits de l'homme dans les prisons israéliennes sont en augmentation, allant des passages à tabac à la privation de médicaments. Des témoignages poignants mettent en évidence la situation précaire des détenus palestiniens. Les forces de sécurité israéliennes ont arrêté un homme palestinien lors d'une manifestation contre Israël à Jérusalem le 1er octobre 2019.

Témoignages de maltraitance en détention

Le matin du 8 octobre, les unités des forces spéciales israéliennes ont perquisitionné les cellules de la prison de Gilboa et ont violemment battu les détenus palestiniens qui y étaient détenus. Salah Fateen Salah, un ancien détenu qui a été libéré de Gilboa le 24 octobre après avoir passé cinq ans en prison, a témoigné de cette attaque de représailles. Selon lui, les forces israéliennes ont ordonné aux détenus de se rendre dans leurs cellules, de s'agenouiller, de mettre les mains sur la tête et de faire face au mur. Les détenus ont ensuite été battus à coups de poings, de pieds et de matraques métalliques par les forces israéliennes. Les chiens ont été lâchés sur les détenus. Un détenu atteint de diabète et nécessitant trois injections par jour a été battu et a vomi beaucoup de sang. Les passages à tabac ont duré plusieurs jours, et les détenus ont déclaré que leur vie était en danger.

Décès en détention

Depuis le 7 octobre, deux prisonniers palestiniens sont décédés en détention peu de temps après leur arrestation, et des dizaines d'autres ont été blessés. Les deux hommes décédés en détention étaient détenus sans procès ni accusation. Des vidéos ont également été diffusées ces dernières semaines montrant des soldats israéliens battre, piétiner, maltraiter et humilier des Palestiniens détenus, les yeux bandés, dénudés partiellement ou entièrement, et les mains menottées.

Doublement du nombre de détenus et répression continue

Depuis le début du bombardement de la bande de Gaza le 7 octobre, les forces israéliennes ont intensifié leurs raids nocturnes contre les maisons, les villages et les villes palestiniennes en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est. Au cours des 25 derniers jours, Israël a doublé le nombre de Palestiniens détenus, passant de 5 200 à plus de 10 000. Cela comprend au moins 4 000 travailleurs de Gaza qui travaillaient en Israël et qui ont été détenus principalement dans des bases militaires. Israël a également arrêté 1 740 autres Palestiniens au cours de raids nocturnes dans la Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est depuis le 7 octobre.

Des conditions déplorables en détention

Outre les passages à tabac, les autorités pénitentiaires israéliennes ont suspendu les soins médicaux aux prisonniers palestiniens pendant au moins la première semaine après le 7 octobre, y compris à ceux qui ont été battus. Les visites familiales ainsi que les visites régulières des avocats ont été interrompues. Les prisonniers sont désormais enfermés dans leurs cellules toute la journée, même les personnes malades, handicapées ou âgées. Les cellules surpeuplées accueillent souvent deux fois plus de détenus que leur capacité initiale, et de nombreux détenus dorment par terre sans matelas. Les autorités pénitentiaires ont également coupé l'électricité et l'eau chaude, procédé à des fouilles de cellules, retiré tous les appareils électriques, y compris les télévisions, les radios, les plaques de cuisson et les bouilloires, et fermé la cantine où les prisonniers peuvent acheter de la nourriture et des fournitures de base.

Certains noms ont été modifiés pour protéger leur identité.

Source: Al Jazeera


Optimisé pour les moteurs de recherche, cet article examine les violations des droits de l'homme dans les prisons israéliennes et les mauvais traitements infligés aux détenus palestiniens. Depuis le 7 octobre, les témoignages font état de passages à tabac, de privation de médicaments et de conditions de détention inacceptables. Deux prisonniers palestiniens sont décédés peu de temps après leur arrestation, et le nombre de détenus palestiniens a doublé depuis le début du bombardement de Gaza. Les autorités pénitentiaires israéliennes ont également restreint les visites familiales, les soins médicaux et les heures passées à l'extérieur des cellules. Ces violations des droits de l'homme sont condamnées par de nombreux groupes de défense des droits de l'homme et familles de détenus palestiniens.

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