Idee d Israel vers une nouvelle criminalisation du sionisme
Le récent agression contre Gaza marque une étape décisive dans la réputation internationale de l’État d’occupation, rappelant la Nakba de 1948 avec ses crimes de guerre et nettoyages ethniques, exposant ainsi ces atrocités devant l’opinion publique mondiale et la justice. Les crimes de guerre commis fournissent une base solide pour condamner le sionisme, et non seulement l’État d’occupation. Des recherches académiques menées par des chercheurs éminents, dont d’anciens Israéliens, tel qu’Eilan Papé, étayent cette position.
L’extermination
L’Assemblée générale des Nations Unies a qualifié le sionisme de forme de racisme dans sa résolution 3370 de 1975, avec 72 voix pour, 35 contre, et 32 abstentions. Cette résolution a été annulée en 1991 par la résolution 46/86, avec 111 voix pour, 25 contre, 13 abstentions, et 15 pays absents, après qu’Israël a exigé son annulation pour participer à la Conférence de paix de Madrid.
Aujourd’hui, avec plus de 100 000 victimes de l’agression à Gaza, comprenant des morts, des blessés et des disparus, accompagnées de la destruction systématique des infrastructures et des conditions de vie dans le territoire, y compris le ciblage continu et intentionnel des hôpitaux et de tout le secteur de la santé, des preuves accablantes de génocide contre les civils s’accumulent.
La sionisme
Ce mouvement n’est pas seulement soutenu par des preuves sur le terrain, mais aussi par des recherches académiques étudiant les causes et les motivations, et notamment par des Israéliens eux-mêmes. Parmi eux, Eilan Papé, une figure majeure des « nouveaux historiens » en Israël, a critiqué le sionisme comme moteur principal de tous les crimes commis.
Conclusion
Il est clair que l’évolution récente des politiques israéliennes reflète une tentative de criminaliser le sionisme pour protéger les droits historiques des Palestiniens, faire face à la folie à Gaza, et préparer l’avenir. Cette démarche s’appuie sur une approche académique, alliant dimensions scientifiques, académiques, politiques et juridiques, en se basant sur les archives de l’occupation avant, pendant et après la Nakba.