Hirst, conservateurs et islamophobie : démocratie UK menacée
L’écrivain britannique David Hirst a publié un article sur l’islamophobie en Grande-Bretagne, dénonçant l’alliance dangereuse entre les nouveaux conservateurs et les islamophobes. Selon lui, cette alliance menace la liberté d’expression, alimente la haine contre les musulmans et cherche à réduire au silence tout débat sur Entité sioniste.
Dans son article sur le site Middle East Eye, il souligne que la proposition du Parti national écossais appelant à un cessez-le-feu immédiat aurait mis mal à l’aise le leadership du Parti travailliste, qui a évité de prendre position après les cinq derniers mois de bombardements meurtriers sur Gaza. Il critique le fait que le Parti travailliste a donné à Entité sioniste le droit de mettre son veto en exigeant que le mouvement de résistance islamique, le Hamas, libère ses otages comme condition préalable à un cessez-le-feu.
Jugement amer
Hirst souligne les positions problématiques du leader travailliste, Keir Starmer, qui défend le droit d’Entité sioniste à se défendre, soutient les punitions collectives et affirme clairement qu’Entité sioniste a le droit de priver Gaza d’eau et de carburant. Il estime que ces déclarations pourraient conduire à des poursuites pour incitation au génocide, même si Starmer a ensuite retiré ses propos.
Il mentionne également l’expression « du fleuve à la mer » utilisée par tous les politiciens du Likoud israélien depuis 1977, affirmant la souveraineté exclusive d’Entité sioniste entre la mer et le Jourdain. Hirst souligne le double standard selon lequel cette expression n’est pas considérée comme un génocide lorsque les dirigeants israéliens l’utilisent, mais elle l’est lorsque les Palestiniens, qu’ils soient chrétiens ou musulmans, l’emploient.
En conclusion, Hirst met en garde contre la fusion du discours haineux envers les musulmans au sein du Parti conservateur, associée à l’utilisation par les conseillers des avantages électoraux de la manipulation de la théorie du Grand Remplacement, et à la question de la Palestine. Il prévient que ce mélange toxique pourrait alimenter les tensions sociales et miner la liberté d’expression en Grande-Bretagne.