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Le projet de budget pour 2025, dévoilé par le gouvernement, prévoit une augmentation des dotations allouées à l’Élysée, à l’Assemblée nationale et au Sénat. Cette annonce soulève des interrogations quant à la gestion des finances publiques dans un contexte de demande d’efforts dans divers secteurs.
Des budgets soumis au vote parlementaire
Le ministre du Budget et des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, a affirmé que toutes les lignes budgétaires présentées seraient soumises au Parlement, qui gardera son pouvoir de décision. Lors d’une interview sur TF1, il a déclaré : « Tous ces budgets-là, sans exception, seront soumis au Parlement. Si le débat parlementaire estime que nous devons financer autrement nos institutions, ce sera aux parlementaires d’en décider. »
Augmentations des dotations pour 2025
Le projet de budget prévoit une hausse des crédits de l’Élysée à 125,7 millions d’euros, une augmentation de 3 millions d’euros par rapport aux 122,6 millions d’euros votés pour 2024, soit une hausse de 2,5 %. Cette augmentation dépasse la prévision d’inflation de 1,8 % pour 2025. En contrepartie, les crédits alloués à l’Assemblée nationale et au Sénat augmenteront respectivement de 607,6 à 618 millions d’euros (+ 1,7 %) et de 353,5 à 359,5 millions d’euros (+ 1,7 %), ce qui est inférieur à l’inflation moyenne.
Réactions et clarifications de l’Élysée
Laurent Saint-Martin a reconnu que ces hausses pouvaient susciter des questions, mais il a insisté sur la nécessité d’institutions solides pour que les représentants puissent bien exercer leurs fonctions. En réponse à ces préoccupations, l’Élysée a précisé qu’elle avait soumis volontairement ses projections budgétaires à Bercy et appliqué les taux d’inflation fixés pour le fonctionnement et l’investissement ainsi que pour la masse salariale.
De plus, l’Élysée a informé que l’enveloppe dédiée aux activités du président de la République resterait inchangée pour l’année à venir, tout en notant que l’augmentation du budget de 2025 avait été divisée par quatre par rapport à celle de l’année précédente.
Réduction de la dotation du Conseil constitutionnel
Un autre point notable est la réduction prévue de la dotation du Conseil constitutionnel, qui passera de 17,9 à 16,8 millions d’euros, soit une baisse de 6 %. Cette décision, rapportée par plusieurs médias, serait liée à l’achèvement de travaux de rénovation importants.