Hamas salue la trêve humanitaire de l'ONU et la fin de l'agression israélienne
La résistance islamique du Hamas a salué la résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies appelant à une trêve humanitaire immédiate, durable et solide pour mettre fin à "l'agression" israélienne sur la bande de Gaza assiégée. Dans une déclaration, le Hamas a appelé l'Assemblée générale des Nations Unies et les organes onusiens concernés à prendre "les mesures nécessaires pour mettre en œuvre la résolution immédiatement, ce qui permettra d'ouvrir les passages et de faire entrer du carburant et une aide humanitaire d'urgence dans la bande de Gaza".
Par ailleurs, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté hier vendredi une résolution appelant à une "trêve humanitaire immédiate, durable et solide" dans la bande de Gaza, après que 120 pays ont voté en faveur de la résolution, tandis que 14 s'y sont opposés et que 45 pays se sont abstenus de voter.
L'armée israélienne poursuit ses bombardements aériens, terrestres et à l'artillerie lourde inédits contre les civils de la bande de Gaza depuis 21 jours, ce qui a entraîné la mort de plus de 7 326 Palestiniens, selon le ministère de la Santé de Gaza dans une liste des martyrs publiée avant-hier jeudi, ainsi que des dégâts considérables dans les bâtiments résidentiels, les installations et les infrastructures, y compris les sièges des entreprises de télécommunications et d'Internet.
Les appels à mettre fin immédiatement à l'agression israélienne sur Gaza se multiplient, alors que l'armée d'occupation intensifie ses attaques tard dans la soirée de vendredi, ce qui pourrait être une préface aux opérations terrestres israéliennes dans la bande de Gaza.
De son côté, la Ligue arabe a salué l'adoption par l'Assemblée générale des Nations Unies d'une résolution appelant à une trêve humanitaire immédiate dans la bande de Gaza. Dans une déclaration, le Secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a déclaré que l'adoption de cette résolution par une majorité de 120 voix reflète la volonté internationale réelle, loin du pouvoir de veto qui a entravé l'adoption d'une résolution similaire par le Conseil de sécurité, et que la forte majorité qui a adopté la résolution indique une tendance claire de l'opinion publique mondiale à rejeter la poursuite de l'agression contre la bande de Gaza en raison de la catastrophe humanitaire continue et du ciblage clair des civils dans la région. Aboul Gheit a souligné que la résolution comprend une affirmation de la protection des civils, l'ouverture de couloirs humanitaires et la nécessité de respecter le droit humanitaire international, soulignant la nécessité de traduire cette résolution en une campagne diplomatique pour faire pression sur Entité sioniste "pour mettre fin à sa campagne folle contre la bande de Gaza et obtenir des garanties pour l'ouverture rapide de corridors humanitaires pour l'entrée de fournitures nécessaires, y compris le carburant".
120 pays ont voté en faveur de la résolution des Nations Unies appelant à une trêve humanitaire dans la bande de Gaza.
De son côté, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a salué la résolution des Nations Unies et a déclaré : "Je salue la résolution arabe adoptée aujourd'hui par l'Assemblée générale des Nations Unies appelant à un arrêt immédiat de la violence à Gaza, qui a été soutenue par les pays qui aiment la paix et la stabilité dans le monde". Il a ajouté dans une déclaration sur son compte officiel Facebook : "Nous espérons voir la violence à Gaza s'arrêter bientôt et préserver la vie des civils".
De son côté, le ministre des Affaires étrangères jordanien Ayman Safadi a mis en garde contre le fait que l'attaque terrestre d'Entité sioniste contre la bande de Gaza entraînerait une "catastrophe humanitaire dont les dimensions se poursuivront pendant des années". Safadi a lancé son avertissement sur "X" (anciennement Twitter) avant la réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, affirmant que "le résultat sera une catastrophe humanitaire d'une ampleur qui se poursuivra pendant des années à venir". Cet avertissement est intervenu avant le vote sur la résolution de l'Assemblée, présentée par la Jordanie au nom du groupe arabe, appelant à une "trêve humanitaire" à Gaza.
Pour sa part, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères irakien, Ahmed Sahhaf, a déclaré après minuit vendredi que l'Irak avait réaffirmé sa position de principe en parrainant et en adhérant à la résolution mettant fin à la guerre contre Gaza, adoptée lors de la séance de l'Assemblée générale des Nations Unies vendredi. "L'Irak a enregistré des réserves sur certains termes de la résolution, qui contreviennent à la législation nationale, y compris l'option de la solution à deux États et l'égalité entre les civils palestiniens et leurs ennemis".
Le cheikh d'Al-Azhar en Égypte, Ahmed el-Tayeb, a appelé le monde à "mettre fin immédiatement" aux bombardements israéliens intenses sur Gaza et à les condamner. Dans une déclaration, el-Tayeb a déclaré que "ce que l'occupation sioniste méprisable fait actuellement à Gaza, y compris les bombardements intensifs, les meurtres et la coupure de l'électricité et d'Internet, est du terrorisme aveugle". Il a souligné que ce que fait Entité sioniste à Gaza est "une violation claire de tous les traités, normes juridiques et humanitaires", appelant le monde à le condamner et à prendre des mesures décisives pour y mettre fin immédiatement. Le cheikh d'Al-Azhar a déclaré que "l'histoire n'épargnera personne qui a failli à défendre les Palestiniens innocents et tous ceux qui ont soutenu la poursuite de ce terrorisme sioniste". Il a ajouté : "Il incombe à la nation arabe, islamique et à tous les partisans de la liberté dans le monde de s'unir pour trouver une solution immédiate pour sauver ce peuple opprimé, qui est victime d'un génocide inhumain sans précédent".
Le président de la République turque de Chypre du Nord, Ersin Tatar, a déclaré à l'agence Anadolu : "Il est inacceptable de tuer et de blesser un si grand nombre d'enfants, de femmes et de civils de cette manière". Tatar a ajouté que "ce qui se passe là-bas est du terrorisme et ressemble à un génocide, et aucun être humain en cette ère et aucune conscience ne peut l'accepter". Il a poursuivi : "Il est clair que certains peuples peuvent être très oppressifs, car j'ai vu qu'ils étaient prêts à éliminer les autres et à commettre les crimes les plus horribles et les violations des droits de l'homme pour continuer à exister".