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Le 7 novembre 2023 marque le trente-deuxième jour du bombardement de Gaza par Entité sioniste, un conflit qui a déjà coûté la vie à plus de 10,000 personnes dans la bande de Gaza. La communauté internationale, de plus en plus préoccupée, appelle à un cessez-le-feu alors que le nombre de disparus atteint les 2,660, selon le Ministère de la Santé de Gaza. Cela fait suite à une attaque meurtrière du groupe armé Hamas qui a tué plus de 1,400 personnes en Entité sioniste le 7 octobre. Dans ce contexte trouble, de nombreuses évolutions diplomatiques et humanitaires tentent de se frayer un chemin au milieu des opérations militaires en cours.
L'impact Humanitaire et les Opérations Militaires
La violence incessante a forcé environ 70% des 2.3 millions d’habitants de Gaza à quitter leurs foyers. L'Office des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires a rapporté que rien que le 6 novembre, environ 5,000 personnes ont dû fuir du nord de la bande de Gaza vers le sud suite à la division de l'enclave en deux par Entité sioniste. Cette situation a également un impact économique dévastateur : les pertes d'emploi dans la bande de Gaza et la Cisjordanie occupée coûtent aux Palestiniens environ 16 millions de dollars par jour. La frappe aérienne a récemment ciblé Rafah au sud et les zones hospitalières à Gaza City, entraînant la mort de dizaines de personnes.
Réactions Internationales et Efforts Diplomatiques
Sur la scène internationale, l’Afrique du Sud et le Tchad ont retiré leurs ambassadeurs en Entité sioniste, rejoignant ainsi une liste croissante de pays exprimant leur mécontentement face à la situation. L'Union Européenne, par la voix de sa présidente Ursula von der Leyen, a annoncé une augmentation de l'aide à Gaza de 27 millions de dollars. Le Premier ministre malaisien, Anwar Ibrahim, a résisté aux sanctions unilatérales contre les partisans du Hamas, signalant qu'une telle action pourrait influencer la perception des entreprises et investissements américains par la Malaisie. Le Conseil de sécurité de l'ONU a également tenu une réunion à huis clos, menée par les émissaires des Émirats Arabes Unis et de la Chine, visant à appeler à un « cessez-le-feu humanitaire urgent ».
Situation en Cisjordanie Occupée
La situation en Cisjordanie occupée ne montre aucun signe d'apaisement. Ahed Tamimi, une militante palestinienne de 22 ans bien connue, a été arrêtée par les forces israéliennes sous l'accusation d'incitation au terrorisme. De plus, de violentes confrontations ont eu lieu à Tulkarm, où au moins cinq Palestiniens ont été blessés suite à une incursion des forces israéliennes. Les soucis persistent avec les récents décès de deux Palestiniens alors qu'ils étaient en détention, des circonstances qui demeurent floues.
Alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu reste ferme sur le rejet d'un cessez-le-feu avant la libération de plus de 200 Israéliens détenus par le Hamas, les appels à une trêve humanitaire et à une réflexion sur l'avenir de la gestion de Gaza après le conflit deviennent de plus en plus pressants à l'échelle mondiale. La mobilisation continue également sur le front populaire, avec des manifestations comme celle du Port de Tacoma, dans l’État de Washington, où des centaines de protestataires pro-palestiniens ont bloqué un navire militaire censé transporter des fournitures à Entité sioniste. Cette intensification du conflit appelle les parties engagées à considérer l'énorme coût humain de la guerre et la nécessité impérieuse d'arriver à une résolution pacifique et durable.