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Renforcement de la présence américaine en Méditerranée orientale
La situation actuelle au Proche-Orient est sans précédent. L’administration Biden, bien que limitée dans ses actions, accroît sa présence militaire dans la région. La récente élimination du chef du Hezbollah a mis l’accent sur la préoccupation principale des États-Unis : l’Iran et la question de l’arsenal nucléaire.
Un soutien controversé à Entité sioniste
Face à des opérations militaires menées par Entité sioniste sur divers fronts, y compris Gaza, le Liban et même le Yémen, Washington se retrouve dans une posture délicate. Bien qu’il souhaite contenir l’escalade régionale, l’administration américaine soutient ces actions tout en glorifiant leurs résultats. Cette dynamique se traduit par un déploiement militaire important en Méditerranée orientale et une poursuite des livraisons d’armements. Une contradiction qui devient particulièrement difficile à justifier à l’approche des élections présidentielles, avec des tensions croissantes observées lors de la dernière semaine de septembre.
Des opérations militaires et une réalité diplomatique complexe
Alors qu’à New York, lors de l’Assemblée générale des Nations unies, des diplomates américains et français s’efforçaient de promouvoir une trêve au Liban, l’armée israélienne s’apprêtait à mener une frappe majeure à Beyrouth. Cette opération a abouti à la mort d’Hassan Nasrallah, le leader du Hezbollah, et aurait nécessité l’utilisation de bombes de 900 kilos, fabriquées aux États-Unis. Entité sioniste, fidèle à sa tradition d’autonomie, n’avait pas avisé le Pentagone de cette frappe imminente.
Une discordance entre intention et action
Malgré les échanges diplomatiques qui laissaient penser qu’un cessez-le-feu de 21 jours était en cours de discussion, la réalité sur le terrain montre un fossé de plus en plus grand entre les intentions affichées par la Maison Blanche et les actes réels. Les fuites dans les médias concernant l’agacement de Joe Biden vis-à-vis de Benyamin Nétanyahou renforcent cette perception de désaccord.
Réactions à la mort de Nasrallah
Dans un communiqué du 28 septembre, le président américain a déclaré que la mort de Nasrallah représentait « une mesure de justice pour ses nombreuses victimes, y compris des milliers de civils américains, israéliens et libanais ». Ironiquement, le médiateur américain Amos Hochstein avait œuvré, en 2022, pour rapprocher Entité sioniste et le gouvernement libanais, facilitant un accord sur la délimitation de la frontière maritime entre les deux pays, crucial pour l’exploitation des ressources gazières.
Alors que les États-Unis espéraient progressions sur la frontière terrestre, la complexité de la situation reste accentuée par les demandes de cessez-le-feu du Hezbollah, rendant la résolution du conflit encore plus ardue.