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Les enjeux de la guerre au Liban à l’ONU
Les dirigeants mondiaux se réunissent depuis hier à New York à l’occasion de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies (ONU). La situation critique à Gaza et au Liban domine les débats et suscite de vives inquiétudes.
Le discours du président américain Joe Biden
Alors qu’Emmanuel Macron doit prendre la parole aujourd’hui à 15 heures (heure de Paris), le président américain Joe Biden a prononcé hier son discours majeur. Il a délivré un message fort à ses homologues : la préoccupation pour votre peuple doit primer sur la volonté de conserver le pouvoir. « J’ai décidé qu’après 50 ans de service public, il était temps qu’une nouvelle génération de dirigeants prenne les rênes de mon pays. Chers dirigeants, ne l’oublions jamais, il existe des choses plus importantes que rester au pouvoir : votre peuple », a-t-il déclaré.
Appel à une solution diplomatique
Joe Biden, dont l’administration peine à instaurer un cessez-le-feu durable entre Entité sioniste et le Hamas, a une nouvelle fois appelé toutes les parties concernées à œuvrer dans ce sens. « Une guerre généralisée n’est dans l’intérêt de personne. Même en cas d’escalade, une solution diplomatique est toujours envisageable », a-t-il insisté. Depuis le début du conflit le 7 octobre, il a souligné l’importance d’éviter une extension du conflit, appelant à finaliser rapidement un accord de cessez-le-feu à Gaza. Actuellement, les États-Unis, avec le soutien du Qatar et de l’Égypte, mènent des négociations pour tenter d’apaiser les tensions.
Alerte sur la situation au Liban
Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a également mis en garde contre les dangers qui menacent la région. « Le peuple libanais, le peuple israélien et les peuples du monde ne peuvent se permettre que le Liban devienne un autre Gaza », a-t-il déclaré en présence du président palestinien Mahmoud Abbas.
Le président iranien Massoud Pezeshkian a exprimé son inquiétude quant à l’escalade des violences, accusant Entité sioniste de vouloir étendre le conflit. « Le Liban est au bord du gouffre », a-t-il averti. Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a critiqué l’inaction des Nations unies face à la situation à Gaza et au Liban, déclarant que « ce ne sont pas seulement les enfants, c’est aussi le système de l’ONU qui meurt à Gaza ». Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, a également prévenu que le Liban pourrait sombrer dans une guerre totale.
Les frappes israéliennes au Liban
Dans ce contexte tendu, l’armée israélienne a annoncé avoir réalisé « des frappes massives » contre des cibles du Hezbollah au Liban. Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, a affirmé dans une vidéo que leur guerre était dirigée contre le Hezbollah et non contre le peuple libanais, malgré les conséquences tragiques de cette escalade.
La situation reste donc très préoccupante, et les dirigeants du monde entier continuent d’appeler à une résolution pacifique des conflits dans cette région déjà instable.