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Les conducteurs de bus en Espagne sont de nouveau en grève les 28 et 29 novembre, suite à un appel national lancé par des syndicats comme CCOO et CGT. Ces mobilisations visent à obtenir de meilleures conditions de travail.
Contexte de la grève
Cette grève s’inscrit dans un mouvement initié le 28 octobre, où la tension a progressivement augmenté dans le secteur des transports publics urbains. Les syndicats cherchent à faire pression sur les entreprises et le gouvernement pour qu’ils mettent en œuvre des améliorations, notamment l’application de coefficients réducteurs permettant une retraite anticipée en raison des conditions de travail exigeantes.
Services minimums établis
Chaque ville espagnole a fixé des services minimums en fonction de ses propres besoins. Dans la capitale, Madrid, l’Entreprise Municipale de Transports (EMT) a établi un service minimum de 75% aux heures de pointe, et de 50% en dehors de ces heures, la plage horaire des heures de pointe s’étendant de 6h00 à 9h30.
À Barcelone, les services minimums sont de 40% entre 6h30 et 9h30 et entre 16h00 et 20h00, tandis que le reste de la journée est maintenu à 20%. Pour Séville, le Consorcio de Transporte Metropolitano a fixé un service minimum de 50% sur toutes les lignes de 00h00 à 24h00.
À Zaragoza, les services seront également affectés, avec des minimums d’environ 59% pour les services urbains, interurbains, ainsi que les bus scolaires et de longue distance.
Raisons de la mobilisation
Les raisons de cette grève sont multiples. Les syndicats réclament principalement une retraite anticipée pour les conducteurs, citant le fort stress physique et psychologique associé à leur profession. Ils soulignent que cette demande est essentielle pour assurer un retrait digne, semblable à celui d’autres professions.
La grève est également une réponse à l’absence de progrès dans les négociations collectives avec les employeurs, qui, selon les syndicats, adoptent une attitude inflexible. Cette situation a laissé de nombreux employés dans l’incertitude et la précarité.
Enfin, les syndicats mettent en avant que l’amélioration des conditions de travail est cruciale pour la qualité du service offert aux usagers, affirmant que des horaires de travail épuisants et un manque de repos adéquat peuvent nuire à la sécurité et à l’efficacité des transports publics.