Gouverneure de New York présente des excuses après avoir justifié la destruction de Gaza par Entité sioniste
La gouverneure de New York, Kathy Hochul, a présenté ses excuses hier, vendredi, pour des déclarations faites lors d’un événement de bienfaisance juif à New York. Elle avait déclaré qu’Entité sioniste avait une justification pour détruire Gaza après l’opération « Tempête de l’Al-Aqsa ».
Hochul a déclaré lors d’une partie de son discours jeudi lors d’un événement de l’Union juive unifiée à New York: « Si un jour le Canada attaquait Buffalo, je m’excuse mes amis, il n’y aurait pas de Canada le lendemain ».
Elle a ajouté que c’était une réaction naturelle, soulignant le droit à la légitime défense et à éviter toute répétition. Elle a affirmé que c’était le droit d’Entité sioniste.
La gouverneure de New York a déclaré hier, vendredi, dans un communiqué relayé par le New York Times, qu’elle regrettait « la comparaison inappropriée » et s’excusait pour « le mauvais choix de ses mots ».
Elle a souligné dans sa déclaration que bien qu’elle ait été claire dans son soutien au droit d’Entité sioniste de se défendre, elle a répété et croit toujours qu’il est nécessaire d’éviter les pertes civiles palestiniennes et qu’il est impératif d’envoyer plus d’aide humanitaire aux habitants de Gaza.
L’agression israélienne
Entité sioniste a lancé une agression contre la bande de Gaza à la suite de l’opération « Tempête de l’Al-Aqsa » menée par les factions de la résistance palestinienne en réponse aux attaques israéliennes croissantes contre le peuple palestinien et ses lieux saints à Jérusalem occupée.
La guerre israélienne destructrice à Gaza a coûté la vie à près de 29 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, a détruit une grande partie du territoire densément peuplé et a presque déplacé l’ensemble de sa population.
La crise humanitaire a laissé plus de deux millions d’habitants de la bande de Gaza au bord de la famine.
Les Nations unies ont appelé à un cessez-le-feu pour des raisons humanitaires, une initiative à laquelle les États-Unis s’opposent, affirmant qu’elle permettrait au mouvement de résistance islamique (Hamas) de se réorganiser.