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Gaza: Un père enterre sa fille 180 jours après sa mort
Un père palestinien de Gaza a vécu un moment déchirant en enterrant sa fille, retrouvée sous les décombres, 180 jours après sa mort lors des violences qui secouent le territoire. L’histoire tragique a été partagée par le père endeuillé, Mohannad Taha Sakkik, sur son compte Facebook.
Retrouvailles poignantes sous les ruines
Mohannad Taha Sakkik a annoncé : « Le corps de ma fille Alma (12 ans) a été retrouvé aujourd’hui sous les décombres, 180 jours après le massacre de la famille Sakkik dans le quartier de Al-Rimal ». Profondément attristé, il a ensuite ajouté : « Aujourd’hui, c’est sa date de naissance 08/05/2012 et sa date d’inhumation 08/05/2024. J’ai célébré son anniversaire en la transportant des décombres au cimetière ».
Des adieux déchirants
Le père a accompagné son message de photos de sa fille Alma, de son corps récupéré des décombres, de sa mise en bière, ainsi que de son certificat d’excellence scolaire. Des images poignantes qui témoignent du drame que vit la famille Sakkik.
L’appel à l’aide désespéré
La famille Sakkik a été durement touchée par les violences qui ont frappé Gaza. Mohannad Taha Sakkik a perdu, entre autres, son frère, sa belle-sœur, ses neveux et sa mère. Leur maison a été la cible des attaques israéliennes, laissant derrière un lourd tribut de vies perdues et de souffrances incommensurables.
Une page Facebook de la famille Sakkik a lancé un appel poignant pour retrouver les membres encore ensevelis sous les ruines, dans l’espoir de sauver ce qui pouvait encore l’être, avant que la tragédie ne prenne un tour encore plus sombre.
Une communauté endeuillée
Les habitants de Gaza pleurent la perte de nombreux civils innocents, victimes des bombardements et des représailles. Chaque histoire comme celle de la famille Sakkik souligne la tragédie humaine qui se déroule quotidiennement dans cette région en proie à la violence et à la souffrance.
Les drames individuels se mêlent à la souffrance collective d’un peuple meurtri par des années de conflits et d’instabilité, laissant des cicatrices indélébiles dans le cœur des survivants qui tentent de reconstruire leurs vies malgré l’adversité.