Galant alerte décision sur les otages sous 2 semaines sans accord
Le ministre de la Défense israélien, Yoav Galant, a déclaré que les conditions sont propices pour conclure un accord d’échange, soulignant que le Premier ministre Benjamin Netanyahu rendait la conclusion de cet accord plus difficile.
Galant a expliqué, selon le journal Yedioth Ahronoth, que Netanyahu cherche à entraver la conclusion de l’accord afin de ne pas perdre les ministres de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir et des Finances, Bezalel Smotrich.
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Des décisions cruciales en suspens
Galant a souligné que si aucun accord n’était conclu avec le Hamas d’ici deux semaines, cela signifierait une « résolution du sort des otages ».
De son côté, Netanyahu a déclaré qu’il était maintenant déterminé à « gagner contre le Hamas, et non à s’occuper d’autres questions », alors que les critiques internes grandissent sur l’incapacité à atteindre les objectifs de la guerre, notamment la libération des prisonniers.
Netanyahu a affirmé que « nous atteignons les objectifs de la guerre en combinant la pression politique et militaire », indiquant que « l’augmentation de la pression militaire conduit à des concessions du Hamas lors des négociations ».
Conflits au sein de l’équipe de négociation
Hier, mardi, les médias israéliens ont rapporté des divergences entre Netanyahu et l’équipe de négociation concernant l’accord avec la résistance à Gaza.
L’organisme de radiodiffusion israélien Kan a souligné qu’il existait de vastes divergences entre le Premier ministre Netanyahu et l’équipe de négociation israélienne concernant le maintien de l’armée dans l’axe de Philadelphie.
Netanyahu insiste sur le maintien à Philadelphie
Lors d’une interview avec la chaîne privée israélienne Channel 14, Netanyahu a déclaré qu' »Israël restera dans l’axe de Philadelphie », considérant que la présence dans cette zone « présente des avantages politiques et de sécurité ».
Netanyahu n’a pas précisé la nature de ces avantages, mais le maintien de l’armée dans cette zone signifie imposer un siège terrestre complet sur la bande de Gaza et l’isoler complètement du monde extérieur.
Des défis persistants pour parvenir à un accord
La question du maintien des forces israéliennes à la frontière est l’un des obstacles à un accord de cessez-le-feu, car le Hamas et l’Égypte, qui sont au cœur des négociations, s’opposent à la présence continue d’Israël.
La semaine dernière, des sources ont indiqué que des négociateurs israéliens et égyptiens discutaient d’un système de surveillance électronique le long de la frontière entre Gaza et l’Égypte, qui pourrait permettre le retrait des forces israéliennes de la région en cas d’accord de cessez-le-feu.
Les critiques contre Netanyahu s’intensifient
Parallèlement, les familles des Israéliens de Gaza ont critiqué les déclarations de Netanyahu, exigeant des éclaircissements immédiats sur ses propos selon lesquels « les otages » souffrent mais ne meurent pas.
Les familles ont qualifié ces déclarations d’incendiaires, soulignant qu’elles étaient « fausses et équivalent pratiquement à abandonner les otages ».