Sommaire
Le quadruple médaillé paralympique de tennis fauteuil, Michaël Jérémiasz, a exprimé sa déception face à la décision du gouvernement d’abandonner le dispositif visant à ajouter deux heures de sport hebdomadaire pour les collégiens. Selon lui, cette décision témoigne d’un manque de « vision et de courage » de la part des autorités.
Une annonce décevante pour les jeunes
Le 7 novembre dernier, les ministères de l’Éducation nationale et des Sports ont annoncé que le dispositif « deux heures de sport hebdomadaire en plus » ne sera pas généralisé dans les 7 000 collèges de France. Initialement, Emmanuel Macron avait promis, en septembre 2023, que cette mesure serait étendue à tous les collégiens d’ici 2026, afin d’encourager une activité physique chez les élèves « décrocheurs » du sport.
Une généralisation jugée « non soutenable »
Malgré le bilan positif des deux années d’expérimentation, les ministères ont estimé que la généralisation de cette initiative n’était pas « soutenable ». Seuls les collèges des Réseaux d’éducation prioritaire (REP et REP +) continueront de bénéficier de ces deux heures supplémentaires, qui s’ajoutent aux cours d’éducation physique et sportive.
Réactions des athlètes et du gouvernement
La décision a suscité des réactions vives, notamment celle de Léon Marchand, nageur français et héros des JO, qui a critiqué le renoncement du gouvernement en utilisant un émoji de clown sur les réseaux sociaux. En réponse, la ministre de l’Éducation, Anne Genetet, a assuré que l’ambition de construire « une nation sportive » ne serait pas abandonnée, mais adaptée pour être plus efficace et juste.