Fermeture des champs pétroliers à l’est de la Libye
Le gouvernement de l’est de la Libye a annoncé, ce lundi, la fermeture de tous les champs pétroliers et l’arrêt de la production et des exportations de pétrole.
Une situation précaire
Le gouvernement, basé à Benghazi, n’est pas reconnu internationalement, mais la plupart des champs pétroliers sont sous le contrôle du général à la retraite Khalifa Haftar dans l’est du pays.
Tensions croissantes
Cet événement intervient dans un contexte de tensions accrues, suite à des mouvements des forces loyales au général Khalifa Haftar dans le sud-ouest du pays, qui se trouve sous le contrôle du gouvernement de Tripoli, reconnu internationalement. Le Conseil supérieur de l’État, basé à Tripoli, a exprimé sa profonde inquiétude face à ces récentes manœuvres militaires.
Objectifs militaires
Selon des médias locaux et des analystes, le but potentiel des forces loyalistes pourrait être de prendre le contrôle de la ville stratégique de Ghadamès, qui possède un aéroport international et un point de passage terrestre vers l’Algérie.
Ghadamès, située à 650 kilomètres au sud-ouest de la capitale, est actuellement sous le contrôle du gouvernement de Tripoli.
Crise au sein de la Banque centrale
La situation est aggravée par une récente tentative d’enlèvement du directeur de l’administration des technologies de l’information de la Banque centrale de Libye, Moussa Muslim, devant chez lui. Cette action apparaît comme une manœuvre destinée à remplacer le gouverneur actuel, Sadek al-Kabir. Après l’enlèvement, la Banque centrale a suspendu ses opérations jusqu’à ce que Muslim soit restitué sain et sauf.