Sommaire
Faim croissante, les cantines d’Argentine face aux coupes de Milei
Buenos Aires, Argentine – C’est un vendredi matin inhabituellement chaud mais la file d’attente devant la cantine communautaire de Merlo – une ville en périphérie de Buenos Aires, en Argentine – est particulièrement longue, s’étirant autour du pâté de maisons.
Certains des gens qui attendent le sont pour la première fois, tripotant des contenants en plastique vide dans leurs mains. Beaucoup ont des emplois. Néanmoins, le ragoût de riz que distribue la cantine pourrait être leur seul repas de la journée.
Situation critique en Argentine
Des scènes similaires se déroulent dans toute l’Argentine ces dernières semaines. Alors que l’inflation explose, les défenseurs des droits et les citoyens ordinaires mettent en garde contre une crise de la faim qui pourrait ravager les plus démunis du pays.
Conflit entre le gouvernement et les manifestants
L’indignation face à l’augmentation du nombre de personnes touchées a augmenté ce mois-ci, en particulier après qu’une membre de l’administration de Milei, Sandra Pettovello, soit entrée en conflit avec des manifestants sur la question.
La pauvreté devrait augmenter
La perte de fonds a laissé certaines cantines et garde-mangers en difficulté pour accueillir un nombre croissant de clients. L’Argentine est plongée dans une crise économique profonde, avec un taux d’inflation annuel de près de 255 pour cent.
Pour aider à lutter contre la pauvreté, l’Argentine s’est longtemps appuyée sur les cantines communautaires, traditionnellement financées par une combinaison de ressources étatiques et fédérales. Mais avec l’avenir des fonds en péril, certaines cantines se demandent combien de temps elles pourront rester ouvertes.
Des défis à venir
Le président Milei a averti que des temps plus difficiles sont à prévoir. Mais les militants préoccupés par la crise de la faim affirment qu’il n’y a pas de temps à perdre. Ils ont exhorté le gouvernement à rétablir le financement et les livraisons de nourriture aux cantines communautaires pour éviter de nouveaux préjudices.