Failles de sécurité et incidents, l’Allemagne cible d’espionnage
Les révélations récurrentes sur les agents et les affaires d’espionnage suscitent de grandes inquiétudes en Allemagne quant à leur exposition aux menaces étrangères, notamment après l’arrestation de 6 personnes, dont un assistant parlementaire du parti « Alternative pour l’Allemagne », qui est actuellement le deuxième parti le plus populaire du pays.
La récente affaire d’espionnage soulève des questions telles que « L’Allemagne est-elle vulnérable à l’espionnage étranger à ce point, notamment de la part de puissances que Berlin considère comme hostiles, notamment la Russie et la Chine? »
La dernière affaire d’espionnage a soulevé des suspicions sur le député allemand au Parlement européen, Maximilian Krah, membre du parti « Alternative », qui se retrouve maintenant confronté à des accusations concernant son emploi d’un « espion chinois ».
« Espion chinois »
L’assistant de Maximilian Krah au Parlement européen, suspendu, nommé personnellement Gian Guo, de nationalité allemande, travaillait dans le secteur des affaires.
Conformément aux allégations du procureur allemand, il était un agent depuis des années au service des autorités chinoises, espionnant l’opposition chinoise en Allemagne, collectant des informations sur les Chinois résidant dans le pays, et informant sur les discussions et les décisions prises au Parlement européen.
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Thèse de sécurité et recommandations
Une étude de l’association « BitaCom », un regroupement économique allemand, a révélé que 75 % des entreprises allemandes ont été victimes d’attaques cybernétiques entre 2017 et 2019, en particulier les petites entreprises. De plus, 21 % des entreprises ont signalé le vol de données sensibles.
Ces attaques comprenaient notamment le vol de mots de passe ou l’envoi de logiciels malveillants, causant des pertes économiques estimées à 100 milliards d’euros par an pour les entreprises. L’étude indique que le plus grand danger provient des anciens employés cherchant à nuire à l’entreprise, représentant 33 % des cas, suivis par les employés exploités à leur insu, avec 23 %.