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Des explosions au Liban créent un climat de peur
Depuis les récentes explosions de bipeurs et de talkies-walkies visant des membres du Hezbollah, le Liban est en proie à une onde de choc. Ces événements tragiques, survenus le 17 et le 18 septembre, ont causé la mort de plusieurs dizaines de personnes et blessé des milliers d’autres, selon le ministère de la Santé libanais.
Images partagées sur les réseaux sociaux
Suite à ces événements, des internautes ont commencé à diffuser des images et vidéos censées montrer d’autres objets ayant explosé au Liban. Ce partage d’informations contribue à alimenter une atmosphère de psychose, où les citoyens craignent que d’autres appareils électroniques ne posent des dangers similaires.
Une fausse information sur l’explosion d’un iPhone
Un journaliste de la chaîne israélienne i24 news a relayé une photo d’un iPhone prétendument détruit lors des explosions au Liban. Cependant, une recherche d’image inversée a révélé que cette image date de 2021 et provient d’un incident en Égypte, où un iPhone a explosé subitement en raison d’une surcharge pendant sa recharge.
Rumeurs d’autres explosions au Liban
D’autres vidéos circulent, montrant des explosions d’objets tels que des batteries de panneaux solaires, des iPhones, et même des micro-ondes. Ces contenus, souvent mal documentés et filmés de loin, sont interprétés de diverses manières, renforçant ainsi la tension parmi la population libanaise. Chaque vidéo suscite des affirmations sans preuves tangibles, ce qui exacerbe la peur autour des risques liés aux appareils électroniques.
Des sources d’informations contradictoires
Des journalistes locaux rapportent également des informations sur certaines de ces explosions, suggérant qu’elles pourraient être liées à des appareils de transmission comme des bipeurs ou des talkies-walkies. Les versions divergent, mais la peur demeure omniprésente, poussant les Libanais à rester vigilants face à tout objet électronique qu’ils utilisent au quotidien.
Dans ce contexte troublé, il est essentiel de vérifier les faits avant de relayer des informations, afin d’éviter d’alimenter une psychose collective dans un pays déjà fragilisé par de multiples crises.