L’expert militaire de renom, le général Fawzi El Dweiri, a affirmé que les points de contact entre la résistance palestinienne et les forces d’occupation israéliennes, qui tentent de pénétrer dans la bande de Gaza par voie terrestre, sont restés les mêmes depuis deux jours. Il a ajouté qu’Israël procède à un encerclement par le feu et non par voie terrestre.
Selon le général El Dweiri, lors d’une analyse sur Al Jazeera, cet encerclement par le feu se produit depuis mercredi dernier, lorsque les machines de l’occupation se sont positionnées à 1800 mètres de la rue Al-Rashid. Cela signifie que toute cible visible à cette distance est à portée de leurs tirs.
Cependant, Israël n’a pas encore réussi à prendre le contrôle de cette zone de déploiement, car la plupart des opérations menées par la résistance se déroulent en arrière des lignes. Les forces d’occupation avancent sur le terrain, mais ne parviennent pas à les contrôler en raison de combats violents, comme le souligne l’expert militaire.
Dans le sud du quartier Al-Zaytoun, et au nord de Beit Hanoun, les affrontements ont lieu principalement en périphérie et non en profondeur, a ajouté El Dweiri. Par conséquent, les forces d’occupation ont atteint certaines positions, mais elles n’ont pas réussi à suivre l’élan de leur offensive et à progresser davantage en raison de la résistance qui combat directement face à face ou qui mène des combats à distance zéro en contournant l’ennemi.
Bien qu’Israël ait réussi à séparer la partie nord du reste de la bande de Gaza, lui permettant de cibler tout engin se trouvant dans un rayon de 6 à 6,5 kilomètres, cela n’a pas coupé les opérations d’approvisionnement et de soutien. En effet, les combattants se déplacent principalement en souterrain, selon El Dweiri.
En ce qui concerne les pertes subies par l’armée israélienne au cours des deux derniers jours, elles sont estimées à environ 33 chars, selon les propos du porte-parole des Brigades Al-Qassam, Abu Ubaida, qui a déclaré qu’une brigade de chars avait été détruite. Cependant, le général El Dweiri a expliqué que cette estimation des pertes était basée sur le fait qu’une brigade de chars, d’un point de vue militaire, est composée de 33 chars, mais qu’elle est combinée avec des véhicules de transport de troupes blindés pendant les combats, ce qui la transforme en un ensemble de 22 chars et 11 véhicules blindés « Nimr ».
Concernant la charge explosive que l’on voit collée au corps d’un char par l’un des combattants du Hamas, il a expliqué qu’il s’agit d’un dispositif factice dans lequel les explosifs sont répartis en forme de lettre « V ». Lorsqu’il explose, la force et la chaleur se concentrent en un point précis, provoquant un trou dans la partie touchée. Selon El Dweiri, cette méthode utilisée par le Hamas est le premier stade préparatoire à l’utilisation de l’obus « Yasin 105 » lors de la deuxième phase.
Les forces d’occupation israéliennes encerclent la bande de Gaza en utilisant principalement les armes à feu, tentant ainsi de prendre le contrôle de certaines positions. Toutefois, la résistance palestinienne continue d’opposer une forte résistance, empêchant les forces d’occupation de progresser davantage. La situation reste tendue et l’avenir de la bande de Gaza reste incertain.