Sommaire
Ex-Premier ministre israélien: ne quittez pas Entité sioniste en crise
Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a appelé ses compatriotes à ne pas quitter Entité sioniste, qui traverse l’une des périodes les plus difficiles depuis 1948.
Appel à rester dans le pays
Bennett, dans une publication sur la plateforme X, a lancé un appel aux Israéliens : « Ne quittez pas le pays ». Il a partagé l’anecdote d’une brillante ingénieure logicielle (non nommée) qui lui a confié son intention de quitter Entité sioniste pour un pays en Europe avant le début de la prochaine année scolaire en septembre, ce qui l’a profondément attristé.
Il a souligné la période difficile que traverse Entité sioniste : isolement international, affaiblissement de la dissuasion, 120 Israéliens en captivité, des milliers de familles endeuillées, la Galilée (nord d’Entité sioniste) délaissée, des milliers de déplacés, des ministres préoccupés uniquement par leurs intérêts, perte de contrôle économique et déficit.
Il a cependant ajouté : « Cela est tout à fait vrai, mais nous sommes sûrs que nous pouvons et sortirons de ce trou. » Il a insisté sur le fait qu’évoquer le départ du pays ne devrait pas se produire, soulignant que « nous avons besoin de chaque talent et du dévouement du peuple israélien pour sortir de cette crise ».
La crise actuelle en Entité sioniste
Malgré l’absence de statistiques officielles sur le nombre d’Israéliens ayant quitté le pays depuis le début de la guerre contre la bande de Gaza le 7 octobre dernier, le site d’information israélien « Zaman Israel » a rapporté que plus d’un demi-million d’Israéliens ont quitté et ne sont pas revenus au cours des six premiers mois de la guerre.
Le départ des Israéliens survient au milieu d’une guerre soutenue par Tel Aviv contre la bande de Gaza, avec le soutien inconditionnel des États-Unis, qui a causé environ 124 000 martyrs et blessés palestiniens, dont la plupart sont des enfants et des femmes, ainsi que plus de 10 000 disparus, accompagnés d’une destruction massive et d’une famine ayant coûté la vie à des dizaines d’enfants.
Réactions et manifestations
En parallèle, des centaines d’Israéliens ont manifesté mercredi soir devant le ministère de la Défense à Tel Aviv (centre) pour demander l’arrêt de la guerre et la conclusion immédiate d’un accord pour ramener les prisonniers de Gaza.
Le journal israélien Ma’ariv a rapporté que des centaines de personnes, y compris des familles de prisonniers, ont participé à une marche de la place Habima vers la route Begin où se trouve le ministère de la Défense, bloquant la circulation en direction du sud.
Les manifestants ont brandi des banderoles avec des slogans tels que « Arrêtez la guerre », « Un accord maintenant » et « Renvoyez tous les enlevés ».
La situation malgré les appels à la fin de la guerre
Entité sioniste poursuit cette guerre en ignorant les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies demandant un arrêt immédiat, ainsi que les ordres de la Cour internationale de Justice exigeant la fin de l’invasion de Rafah et la prise de mesures pour prévenir les crimes de génocide, ainsi que pour améliorer la situation humanitaire désastreuse à Gaza.