Évaluation américaine sur l’attaque iranienne contre Israël
Le 30 juillet, la défense américaine, via le Pentagone, a annoncé que le risque d’une nouvelle attaque contre Israël par l’Iran ou ses alliés demeure élevé. Cette évaluation arrive alors qu’un récent bombardement par le Hezbollah libanais a eu lieu, ciblant des installations profondes en Israël, en réponse à l’assassinat de son commandant militaire, Fouad Chek, lors d’une frappe israélienne à Beyrouth.
Retour sur l’attaque du Hezbollah
Le Hezbollah a effectué une attaque combinée avec des missiles et des drones, affirmant avoir frappé principalement une base de renseignement militaire près de Tel Aviv. En réponse, Israël a déclaré avoir contrarié une grande partie de l’assaut.
Les menaces iraniennes et de la position américaine
L’Iran, pour sa part, a promis de venger l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh, le chef politique du Hamas, qui a eu lieu à Téhéran à la fin du mois de juillet, un acte attribué à Israël. Le porte-parole du Pentagone, le général de brigade Pat Ryder, a informé les journalistes que l’évaluation actuelle indique toujours un risque d’attaque.
« Nous restons bien positionnés pour soutenir la défense d’Israël et protéger nos troupes en cas d’attaque », a-t-il déclaré.
Soutien militaire américain en réponse à la crise
Ryder a précisé que les États-Unis n’ont pas été directement impliqués dans les frappes préventives sur le sud du Liban ni dans l’interception des missiles du Hezbollah, mais ont fourni un soutien en matière de renseignement, de surveillance et de reconnaissance pour suivre les attaques péninsulaires.
De plus, le ministre de la Défense américain, Lloyd Austin, a ordonné que deux groupes de porte-avions restent dans la région pour soutenir Israël. La semaine dernière, le Pentagone a révélé que le porte-avions USS Abraham Lincoln, accompagné de destroyers, est déjà en route pour la zone.
Renforcement des capacités militaires dans la région
Alors que le USS Abraham Lincoln devait à l’origine remplacer le USS Theodore Roosevelt, l’ordre d’Austin garantit la présence simultanée des deux groupes dans le Moyen-Orient pour le moment.