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Enfant de Jérusalem en détention à domicile risque 3 ans de prison
Malgré 14 mois de résidence surveillée, le jeune habitant de Jérusalem, Ayham Slaimeh (14 ans), est maintenant confronté à une peine de prison effective de trois ans.
Accusations de jets de pierre
Ayham Slaimeh est en résidence surveillée depuis le 17 mai 2023 pour avoir prétendument lancé des pierres sur des colons à Jérusalem. Curieusement, ses frères ont été libérés, ainsi que deux de ses amis, dans le même dossier en novembre dernier dans le cadre d’un échange entre l’occupation et le Hamas.
Arrestation et privation de liberté
Ayham a déclaré à Al Jazeera qu’il avait été arrêté après l’intrusion chez lui au petit matin au début de mai 2023, puis condamné à la résidence surveillée. Il a ajouté : « Ils m’ont arrêté sans raison. Je ne veux pas aller en prison, on m’a privé de mon éducation et de mes amis. J’ai le droit de vivre comme tout le monde ».
Permis de retourner à l’école
Grâce aux efforts de son avocat, Ayham, originaire du quartier de Wadi Qadum à Silwan, a obtenu l’autorisation de se rendre à l’école au cours des trois derniers mois, démontrant ses compétences et ses succès académiques, selon son père, Nawwaf Slaimeh.
Peine potentielle
Son père explique que la résidence surveillée a été imposée à Ayham car il n’avait pas l’âge légal pour une arrestation et maintenant le parquet israélien demande une peine de prison de 35 mois. Il craint le verdict de la prison effective lors de l’audience prévue le 17 juillet, ce qui prolongerait sa détention totale à 49 mois.
Appel pour la justice
Le père de l’enfant s’inquiète de la possibilité d’imposer à son fils la période de détention restante de ses amis libérés dans l’accord d’échange. Il exprime sa profonde inquiétude pour le futur de son fils dans les conditions difficiles des prisons, en particulier.