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Elon Musk risque de créer davantage de troubles aux États-Unis
Alors que Kamala Harris, vice-présidente des États-Unis et candidate du Parti Démocrate, profite d’un été chaud, les États-Unis doivent réfléchir aux événements récents au Royaume-Uni. Des émeutes dans les rues, des voitures en feu et un racisme contagieux se propagent comme une traînée de poudre sur de multiples plateformes, sans compter les mensonges amplifiés par des algorithmes et légitimés par des politiciens et des professionnels des médias.
Le lien entre les émeutes et le Capitole
Dans un article, la journaliste Carole Cadwalladr a établi un parallèle entre l’assaut du Capitole à Washington, où une foule de rebelles a menacé la vice-présidente avec une corde de pendu en 2020, et les violences raciales qui ont récemment secoué le Royaume-Uni, à trois mois des élections américaines. Le milliardaire et candidat républicain Donald Trump pourrait, selon ses propres croyances, contester les résultats et critiquer une démocratie qu’il juge excessive.
Un contexte troublant pour les élections
Les plateformes technologiques, en 2020, avaient pris des mesures pour gérer ces événements. Twitter a embauché plus de 4,000 personnes dans les départements de « confiance et sécurité » pour supprimer le contenu dangereux, tandis que Facebook, bien qu’hésitant face aux pressions publiques, a fini par interdire les publicités politiques visant à « démoraliser le vote ». Cependant, malgré ces efforts, un large segment de la population américaine reste persuadé que le vote a été volé et qu’une tentative de coup d’État presque réussie se prépare.
Une situation déjà détériorée
Tout comme le Brexit avait prédit l’élection de Donald Trump en 2016, les signes actuels montrent que les mêmes modèles se reproduisent, avec de nouvelles vulnérabilités technologiques. Si les rues britanniques semblent calmes, la nature de la violence politique diffère : outre-Manche, cela se limite souvent à des jets de pierres, alors qu’en Amérique, les armes automatiques et les milices sont des réalités.
Elon Musk et les tensions croissantes
La situation devient plus tendue avec l’émergence de milliardaires de la technologie qui affrontent des dirigeants élus. On a vu cette dynamique s’exacerber lors des émeutes de l’été 2024 au Royaume-Uni, un test préalable réalisé par Elon Musk. Il a suscité des interrogations sur ce qui pourrait se produire s’il choisissait de diviser l’Amérique, tout en remettant en question le résultat des élections.
Des conséquences inquiétantes
Après 2016, une tentative a été faite pour comprendre l’utilisation des plateformes technologiques à des fins de désinformation. Cependant, les efforts ciblés par le Parti républicain pour politiser ce sujet ont largement réussi. Actuellement, une commission au Congrès, dirigée par le républicain Jim Jordan, affirme que les grandes entreprises technologiques tentent de réduire au silence les voix conservatrices.
Le déclin de la confiance dans les plateformes
Des mois de recherche ont été compromis, plusieurs départements universitaires ayant subi des réductions de personnel. Twitter, maintenant connu sous le nom d’X, a perdu la moitié de son équipe de confiance et de sécurité, tandis que des milliers d’employés des sociétés Meta, TikTok, Snap et Discord ont également été licenciés. La semaine dernière, Facebook a cessé d’utiliser l’un de ses outils de transparence crucial, malgré les appels des chercheurs.
Un avenir incertain
La combinaison de ces facteurs a créé un terrain propice à la désinformation. Elon Musk semble avoir levé les masques, prouvant qu’il n’est même plus nécessaire de prétendre s’en préoccuper. Dans son monde, la confiance s’est transformée en méfiance et la sécurité en censure. Les signes indiquent qu’une anarchie pourrait être à l’horizon, laissant beaucoup d’Américains inquiets pour l’avenir de leur démocratie.