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Elon Musk, en collaboration avec Vivek Ramaswamy, a récemment dévoilé des plans audacieux pour réformer les agences gouvernementales américaines dans une publication dans le Wall Street Journal. Ces propositions interviennent alors que Musk a été nommé conseiller spécial par le futur président américain, Donald Trump.
Des réformes radicales pour une bureaucratie efficace
Les deux entrepreneurs affirment que le moment est venu pour un « action déterminée ». Ils prévoient d’examiner des centaines de milliards d’euros de dépenses publiques, avec pour objectif de réduire le personnel dans la bureaucratie fédérale, de couper des subventions et de procéder à une déréglementation significative. Ils décrivent une bureaucratie gonflée comme une « menace existentielle » pour la démocratie américaine.
Création d’un Département de l’Efficacité du Gouvernement
Trump a chargé Musk et Ramaswamy de diriger le nouveau « Department of Government Efficiency » (DOGE), dont la mission est de restructurer le gouvernement par le biais de recommandations et d’idées innovantes. Ils visent à réduire considérablement la taille de l’administration d’ici mi-2026.
Stratégies de mise en œuvre et préoccupations éthiques
Dans leur article, Musk et Ramaswamy précisent qu’ils agiront en tant que bénévoles externes et non en tant que fonctionnaires fédéraux. Ils prévoient d’utiliser des mesures exécutives pour mettre en œuvre leurs réformes, soutenues par le tribunal suprême. Cependant, des craintes se sont élevées concernant d’éventuels conflits d’intérêt, étant donné que Musk supervise également des entreprises recevant des contrats gouvernementaux.
Réduction massive de la bureaucratie
Ils mettent en avant l’importance d’un abaissement drastique des régulations fédérales, ce qui ouvrirait la voie à un sévère réduction de personnel. L’objectif est de déterminer le nombre minimum d’employés nécessaires au bon fonctionnement des agences. Musk et Ramaswamy s’engagent à traiter avec respect les employés dont les postes seraient supprimés, facilitant leur transition vers le secteur privé.
Contre le Impoundment Control Act de 1974
Les deux entrepreneurs s’opposent également à l’Impoundment Control Act de 1974, qui interdit au président de suspendre les dépenses approuvées par le Congrès. Ils estiment que ce texte est inconstitutionnel et qu’ils pourraient obtenir le soutien de la Cour suprême. Ils entendent cibler plus de 500 milliards d’euros de dépenses fédérales non autorisées, y compris les financements à des organismes comme la chaîne télévisée publique ou Planned Parenthood.