Echec israélien à Gaza possible escalade du conflit selon Bagheri
Le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri, a déclaré que « le génocide à Gaza doit cesser sans conditions », soulignant que l’échec des Israéliens à Gaza pourrait les pousser à commettre une nouvelle erreur en élargissant le conflit et leur champ d’agression.
Lors d’une conférence de presse avec son homologue irakien, Fuad Hussein, à Bagdad, Bagheri a évoqué « la nécessité d’arrêter les crimes de guerre et le génocide à Gaza », exhortant les pays islamiques à « utiliser leurs capacités et leurs ressources pour mettre fin à ces crimes ».
Il a appelé les Américains à cesser de soutenir Israël en armes, affirmant que « les Américains ne peuvent pas soutenir Israël en armes tout en prétendant œuvrer pour la paix et lancer des initiatives ».
Bagheri a souligné que « l’entité sioniste pourrait, en raison de son échec à Gaza, être amenée à commettre d’autres erreurs et à élargir le champ de son agression ».
Il a également affirmé que l’attaque iranienne contre Israël le 13 avril dernier a démontré que « la République islamique utilisera toutes ses capacités pour atteindre la stabilité, la paix et la sécurité dans la région et ne permettra à personne, en particulier à l’entité sioniste agressive, de perturber la stabilité et la sécurité de la région ».
De son côté, le ministre irakien des Affaires étrangères a mis en garde contre le « danger » d’une expansion du conflit dans le sud du Liban, affirmant que « l’élargissement de la guerre représente un danger non seulement pour le Liban mais aussi pour la région dans son ensemble », soulignant qu’une « attaque contre le sud du Liban » pourrait « affecter l’ensemble de la région ».
Le ministre irakien a également appelé jeudi à un « cessez-le-feu permanent à Gaza », soulignant que « la situation sécuritaire dans la région est dangereuse et que la région est sous pression ».
Israël continue son agression contre Gaza depuis le 7 octobre dernier, ce qui a entraîné la mort de 37 232 personnes et 85 037 blessés, ainsi que de vastes destructions de l’infrastructure et une catastrophe humanitaire sans précédent.
Parallèlement à l’agression israélienne contre Gaza, les affrontements se poursuivent le long de la frontière avec le Hezbollah libanais, faisant des centaines de victimes, principalement du côté libanais.