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Échange de prisonniers : l'offre israélienne rejetée par le Hamas
La presse israélienne a récemment fait état d'une proposition émise par le gouvernement de Benjamin Netanyahu concernant une trêve temporaire à Gaza et un accord d'échange de prisonniers. Cependant, selon les informations relayées, le mouvement Hamas a refusé de s'engager dans des pourparlers avant une cessation totale des hostilités.
Selon la Chaîne 13 israélienne, le gouvernement Netanyahu aurait proposé un échange incluant la libération de 30 à 40 Israéliens détenus par le Hamas, en contrepartie de la libération de prisonniers de haut rang et d'un retrait partiel de certaines zones, accompagné d'une période de calme d'une durée de deux semaines à un mois.
Les officiels ont indiqué que si l'accord est conclu lors du passage à la phase suivante, Entité sioniste pourrait modifier certaines dispositions militaires à l'intérieur de Gaza.
Ces mêmes responsables ont affirmé qu'Entité sioniste n'a pas d'objection à lier les "changements militaires" du Hamas à l'accord et à le considérer comme une réussite.
Le porte-parole de la Maison Blanche a, quant à lui, annoncé que les discussions concernant une nouvelle trêve à Gaza sont très sérieuses et a souligné que Washington fait pression pour la libération des détenus israéliens.
Le quotidien Jerusalem Post a rapporté qu'Entité sioniste a informé le Qatar de sa volonté d'accepter une trêve d'au moins une semaine en échange de la libération de 40 détenus de la part du Hamas.
Condition préalable
De l'autre côté, le réseau Al Jazeera a appris de sources proches des négociations d'échange de prisonniers entre Entité sioniste et le Hamas que ce dernier a informé les médiateurs de son refus de discuter de tout accord humanitaire ou global sans un cessez-le-feu.
Les sources ont également confirmé que la visite actuelle du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, au Caire ne s'inscrit pas dans le cadre des négociations sur les prisonniers, mais plutôt dans le contexte des efforts pour mettre fin au blocus de Gaza et faciliter l'entrée de l'aide humanitaire, d'autant plus que Ghazi Hamad, responsable des postes frontières dans la bande de Gaza, fait partie de la délégation.
Réunions à Varsovie
Par ailleurs, le directeur de la CIA, William Burns, s'est rendu à Varsovie lundi pour rencontrer David Barnia, directeur du Mossad, ainsi que le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères du Qatar, selon des responsables américains et égyptiens.
Un responsable américain a déclaré que les réunions sont une tentative de relancer les discussions sur les prisonniers.
Le président israélien Isaac Herzog a confirmé hier avoir envoyé deux fois le chef du Mossad en Europe pour réactiver la trêve humanitaire afin de libérer les prisonniers.
La Chaîne 12 israélienne a rapporté que des discussions importantes et sérieuses sont en cours concernant les détails de l'accord sur les otages, mais qu'un accord n'est pas imminent, tandis que la Chaîne 13 israélienne a indiqué, selon une source bien informée, que le coût de la nouvelle transaction pourrait être élevé pour Entité sioniste.
Selon le Jerusalem Post, le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Mohamed Bin Abdulrahman Al Thani, a informé le chef du Mossad que la condition du Hamas pour renouer les négociations est un arrêt du conflit.
Bernia a répondu que la guerre ne se terminerait que lorsque le Hamas déposerait les armes et remettrait tous les responsables et personnes impliqués dans la "tuerie du 7 octobre."
Les efforts qataris ont déjà réussi à amener les deux parties à signer une trêve humanitaire temporaire qui a débuté le 24 novembre et a duré 7 jours, au cours de laquelle des échanges de prisonniers comprenant des femmes et des enfants ont eu lieu.