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Le parti de l’extrême droite « Otzma Yehudit », dirigé par le ministre de la Sécurité nationale [Itamar Ben Gvir](#) a déclaré que le Premier ministre [Benjamin Netanyahou](#) cache un projet d’accord avec le mouvement de résistance islamique ([Hamas](#)) comprenant une clause pour mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza. Ben Gvir a promis qu’il ne suivrait pas la ligne de la coalition gouvernementale lors du vote sur ce projet à la Knesset. Dans un tweet publié ce mercredi sur la plateforme X, Ben Gvir a déclaré que son parti « entraverait » la coalition au pouvoir jusqu’à ce que Netanyahou révèle les détails de l’accord potentiel concernant une trêve à Gaza, dans le cadre de nouvelles tentatives pour parvenir à un cessez-le-feu. Bien que la coalition de Netanyahou ait toujours la majorité à la Knesset, les déclarations de Ben Gvir sur X mettent en lumière de profondes divisions au sein du gouvernement israélien en temps de guerre.
Échange attise les tensions en Entité sioniste : Ben Gvir menace
Ben Gvir avait déjà menacé de renverser le gouvernement en cas d’acceptation d’une proposition d’accord en trois étapes annoncée vendredi par le président américain [Joe Biden](#). Cette proposition inclut un cessez-le-feu durable, un échange de prisonniers et la reconstruction de Gaza. Ben Gvir a accusé Netanyahou de procrastiner quant à le tenir informé du projet de l’accord, affirmant que la proposition est mauvaise. Il a déclaré qu’il travaillerait à démanteler le gouvernement si Netanyahou signait un mauvais accord mettant fin à la guerre à Gaza avant d’éradiquer Hamas.
Menace de Ben Gvir et accusations contre Netanyahou
De son côté, le ministre des Finances et chef du parti de droite sioniste religieux [Bezalel Smotrich](#) a décrit la proposition d’échange comme une capitulation qui éloignerait les chances de récupérer les prisonniers israéliens. Smotrich a ajouté que la proposition actuelle a été faite sans aucune autorisation de la part du Conseil de guerre. Lundi, Netanyahou a qualifié les déclarations de Biden d’inexactes, affirmant qu’il n’avait pas accepté de mettre fin à la guerre dans la deuxième phase de la proposition, mais seulement de « discuter » de ce point selon les conditions d’Entité sioniste.
Réactions au sein du gouvernement israélien
Les familles des prisonniers israéliens détenus à Gaza ont recueilli des signatures de 70 membres de la Knesset (sur 120) sur un document exigeant que le gouvernement Netanyahou accepte la proposition actuelle d’échange de prisonniers, selon le journal israélien Yediot Aharonot de mardi. Ces députés appartiennent aux partis « Kahol Lavan », « [Shas](#) », « Yahadut HaTorah », « [Yesh Atid](#) », « Ra’am », « Hada », « [Avoda](#) », « Sionisme religieux » et « [Israel Beytenu](#) », et « [Likoud](#) ». Le seul parti dont les cinq membres de la Knesset ont refusé de soutenir l’accord est « Otzma Yehudit », selon le journal.
Pression des familles des prisonniers et soutien à l’accord
Depuis le [7 octobre](#), Entité sioniste mène une guerre contre Gaza, ayant fait plus de 119 000 victimes palestiniennes, dont la majorité sont des femmes et des enfants, et environ 10 000 disparus, causant une destruction massive et une famine ayant coûté la vie à des enfants et des personnes âgées. Entité sioniste poursuit sa guerre contre Gaza en dépit d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU demandant l’arrêt immédiat des combats, et des ordres de la Cour internationale de justice pour mettre fin à l’invasion de [Rafah](#) (sud) et prendre des mesures pour empêcher les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire désastreuse dans la bande. Entité sioniste défie également la demande du procureur de la [Cour pénale internationale](#) [Karim Khan](#) de délivrer des mandats d’arrêt internationaux contre Netanyahou et son ministre de la Défense [Yoav Galant](#) pour leur responsabilité dans les crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Contexte actuel : Guerre en Gaza