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Affaire Trump : Les enjeux autour de l’immunité présidentielle
Le procureur spécial chargé d’examiner le dossier de Donald Trump concernant des tentatives d’inversion illégale des résultats de l’élection de 2020 a récemment déclaré que l’ancien président agissait à titre privé, en tant que candidat. Cette assertion pourrait avoir un impact considérable sur sa défense juridique.
De nouveaux éléments dévoilés
Le mercredi 2 octobre, de nouveaux éléments incriminants ont été révélés dans l’affaire qui entoure Donald Trump et l’attaque du Capitole américain survenue le 6 janvier. Dans un document de 165 pages, largement caviardé pour protéger l’anonymat des témoins, le procureur Jack Smith cherche à prouver que les actions de Trump ne bénéficient pas de l’immunité présidentielle, telle que reconnue par la Cour suprême des États-Unis.
Ce mémoire, présenté à la juge Tanya Chutkan, pourrait constituer un tournant décisif dans cette affaire à l’approche de la présidentielle du 5 novembre. Selon le site _Politico_, le document met en lumière des témoignages inédits, y compris une conversation entre Trump et des membres de sa famille à bord de l’hélicoptère présidentiel, démontrant un état d’esprit déterminé à contester les résultats de l’élection.
Une machination privée
Après sa défaite face au candidat démocrate Joe Biden, Donald Trump, avec l’aide de complices, aurait tenté de renverser les résultats dans plusieurs États. Jack Smith écrit que ces efforts désespérés ont culminé avec l’assaut du Capitole, un acte qu’il qualifie de « machination de nature privée ». Selon lui, Trump a utilisé des acteurs privés ainsi que les structures de sa campagne pour poursuivre ses objectifs personnels.
Réactions de Donald Trump
En réponse à ces accusations, Donald Trump a exprimé son indignation sur son réseau social Truth Social, qualifiant le document d' »inondé de mensonges » et accusant l’administration démocrate de s’immiscer dans le processus électoral.
Les implications de la décision de la Cour suprême
La Cour suprême, par une majorité de six voix contre trois, a stipulé que le président ne jouit d’aucune immunité pour ses actes non officiels, tout en bénéficiant d’une présomption d’immunité pour ses actes officiels. Actuellement, le bureau du procureur spécial est en attente de finaliser son dossier, ce qui complique la situation juridique de Trump alors que les élections approchent.
Avec plusieurs procédures pénales à son encontre, Trump cherche stratégiquement à retarder son passage en jugement, espérant que cela coïncide avec un potentiel succès lors des élections de novembre 2024. Si réélu, il pourrait interrompre les poursuites fédérales contre lui dès janvier 2025.