La politique de Benyamin Nétanyahou et ses conséquences
Dans une tribune publiée dans Le Monde, Dominique Eddé souligne les dangers de l’« ivresse militaire » d’Israël, portée par son premier ministre Benyamin Nétanyahou. Elle évoque un projet voué à l’échec et appelle les puissances occidentales à ne plus le soutenir aveuglément.
Destruction systématique à Gaza
Les États-Unis ont soutenu pendant un an la destruction méthodique de Gaza, provoquant la perte de vies humaines et la dévastation de nombreuses infrastructures, incluant des écoles, hôpitaux, camps de réfugiés, mosquées et églises. Cette réponse violente fait suite aux événements tragiques du 7 octobre 2023. Alors que des enfants vivaient des conséquences dramatiques de ce conflit, on nous demandait de comprendre la persistance des violences tant que le Hamas était toujours actif.
Une escalade de la violence au Liban
Actuellement, au Liban, Israël intensifie ses actions sous prétexte de lutter contre le Hezbollah. Récemment, plusieurs leaders, dont Ismaïl Haniyeh du Hamas et Fouad Chokr du Hezbollah, ont été éliminés. Ces liquidations, effectuées avec une précision alarmante, se sont faites au mépris des pertes civiles considérables.
Critiques sur les méthodes israéliennes
Des voix s’élèvent pour critiquer ces actions, souvent perçues comme un spectacle de puissance du Mossad, dont la réputation est mise en avant. Cependant, des preuves émergent quant à la volonté du régime de Nétanyahou de s’attaquer à la population civile de Gaza tout en menant des opérations militaires contre des cibles spécifiques. La logique semble viser à détourner l’attention de la question palestinienne en instaurant un conflit perçu comme un affrontement entre « Blancs et barbus », forçant ainsi l’Occident à prendre position.
Manipulations et destin commun
Benyamin Nétanyahou joue avec le temps, manipulant le destin commun des survivants de Gaza, des otages israéliens, ainsi que des habitants du Liban et du nord d’Israël. Ce jeu de stratégies néfastes affecte toute une région, mettant en lumière la complexité et les conséquences tragiques du conflit. C’est un rappel que le temps, ou _zaman_, est une constante partagée par toutes les communautés touchées par cette guerre.