Dissolution du parlement britannique: Labour Party vers le pouvoir
La dissolution officielle du parlement
La dissolution du parlement britannique est entrée en vigueur officiellement aujourd’hui, jeudi, préparant ainsi les élections générales prévues pour le 4 juillet prochain. Ces élections devraient permettre au Labour Party de revenir au pouvoir après 14 ans de règne du parti conservateur.
Le contexte politique actuel
La décision surprenante prise par le Premier ministre Rishi Sunak la semaine dernière d’appeler à des élections anticipées a entraîné la vacance de tous les 650 sièges du parlement dès ce matin, marquant le début des campagnes électorales de 5 semaines pour élire de nouveaux députés qui prendront leurs fonctions à partir du 9 juillet.
Les motivations des élections anticipées
Des observateurs estiment que la décision de Sunak de fixer les élections au 4 juillet plutôt que plus tard dans l’année vise à regagner du terrain de manière proactive, alors que son parti est en recul dans les sondages.
La montée du Labour Party
Après 14 ans dans l’opposition, le Labour Party a désormais une réelle opportunité de reprendre le pouvoir sous la direction de son chef, Keir Starmer, un ancien avocat spécialisé dans les droits de l’homme.
Les députés qui se retirent
À ce jour, environ 129 députés ont annoncé qu’ils ne se représenteraient pas, dont 77 conservateurs. Cela représente une sortie sans précédent des parlementaires du parti au pouvoir, conscients de la diminution de leurs chances de victoire.
Les sondages et les perspectives
Les sondages indiquent que, en moyenne, le Labour Party obtient 45% des intentions de vote, contre 23% pour le parti conservateur, ce qui laisse présager une victoire écrasante pour le Labour.
Stratégie de Sunak pour les électeurs
Sunak mise sur les électeurs plus âgés favorables à la droite, avec des promesses de rétablir le service national et d’octroyer des exonérations fiscales de 2,4 milliards de livres pour les retraités.
Les débats à venir
Sunak espère également inverser la tendance grâce aux débats avec Keir Starmer, le premier étant prévu sur ITV mardi prochain.
Le mécontentement envers les conservateurs
Simultanément, le Labour Party cherche à capitaliser sur le mécontentement public à l’égard des conservateurs, qui ont vu cinq de leurs membres occuper le poste de Premier ministre depuis 2016 au milieu d’une série de scandales et de problèmes économiques.