Sommaire
Diana Mondino, ministre des Affaires étrangères d’Argentine, a été limogée suite à sa condamnation de l’embargo commercial américain contre Cuba. Cette décision marque un tournant dans la politique étrangère de l’Argentine sous le président ultralibéral Javier Milei, qui est en fonction depuis décembre dernier.
Une position critique sur l’embargo
Lors de la récente assemblée générale des Nations Unies, Mondino a exprimé son désaccord avec l’embargo, un acte qui s’inscrit dans la continuité de la position argentine des années précédentes. Dans une déclaration officielle, le gouvernement a souligné : « Notre pays rejette catégoriquement la dictature cubaine et soutient une politique étrangère qui condamne les régimes violant les droits de l’homme et les libertés individuelles. »
Le contexte international
Chaque année depuis 1992, l’assemblée générale de l’ONU vote pour condamner l’embargo. Lors de ce vote, l’Argentine s’est jointe à 186 autres pays pour s’opposer aux sanctions, tandis que seuls les États-Unis et Israël ont voté en faveur, la Moldavie s’étant abstenue. Cependant, cette décision n’entraîne pas de conséquences contraignantes.
Les conséquences de l’embargo sur Cuba
L’embargo a été imposé par les États-Unis en 1959 à la suite de la révolution cubaine. En plus de la mauvaise gestion économique et de l’émigration, ces sanctions ont contribué à la déplorable situation économique de Cuba.
Un changement de cap sous Javier Milei
Depuis sa prise de fonction, le président Milei a adopté une politique étrangère résolument orientée à droite, s’opposant fermement au socialisme. Dans un communiqué, il a affirmé que « l’Argentine est en phase de transformation profonde et attend de son corps diplomatique qu’il défende, à chaque décision, les valeurs de liberté, de souveraineté et de droits individuels qui caractérisent les démocraties occidentales. »