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Deux mois avant les élections, Trump et Harris promettent prospérité
À l’approche des élections présidentielles américaines, une intense activité politique et des déclarations fréquentes des deux principaux candidats se font sentir. Le sujet économique s’est imposé comme l’une des questions principales des campagnes des candidats démocrates, Kamala Harris, et républicains, Donald Trump.
Les propositions de Kamala Harris
Dans une récente intervention lors de la rubrique « Fenêtre sur les élections américaines », le correspondant d’Al Jazeera, Abderrahim Faïd, a rapporté que Harris a présenté un plan économique visant à influencer directement la vie et le bien-être des Américains. Ce plan comprend :
- La réduction des impôts pour les propriétaires de petites et moyennes entreprises.
- Une augmentation des impôts pour les plus riches.
- Un soutien aux primo-accédants souhaitant acheter leur maison.
- La construction de millions de nouveaux logements, visant à toucher au moins 100 millions d’Américains, en particulier la classe moyenne.
Harris a également tenté de souligner ses différences avec l’actuel président Joe Biden, affirmant qu’elle adoptera une approche différente sur tous les dossiers, tant concernant le Moyen-Orient que l’économie locale.
Les promesses de Donald Trump
De son côté, le directeur du bureau d’Al Jazeera à Washington, Abderrahim Fakra, a indiqué que Trump a axé son discours économique sur la réduction des prix de l’énergie, promettant de diminuer les prix des carburants de moitié en cas de victoire. Il a critiqué les politiques anti-énergétiques de l’administration Biden, considérant qu’elles sont à l’origine de la hausse des prix.
- Alors qu’il promet de réduire les impôts et les coûts liés à l’énergie, ainsi que les taux d’intérêt.
- Trump a assuré que son plan conduira à une baisse de l’inflation et à une augmentation de la croissance économique.
Sur le plan de la politique étrangère, Trump a fait des déclarations marquantes concernant son soutien à Entité sioniste. Selon le directeur du bureau d’Al Jazeera, il a rappelé que durant sa présidence, il a transféré l’ambassade américaine à Jérusalem et reconnu la souveraineté d’Entité sioniste sur le plateau du Golan. Trump a également évoqué son rôle dans l’encouragement des accords de normalisation entre Entité sioniste et certains pays de la région, une tactique visant apparemment à attirer les électeurs juifs américains et les partisans d’Entité sioniste.
Une compétition serrée
Des sondages récents montrent un resserrement des soutiens entre les candidats, Kamala Harris étant légèrement en tête avec un écart de 1,9 % au niveau national, recevant 48,1 % des voix contre 46,2 % pour Trump.
Les nouvelles stratégies de campagne
Ce rapprochement dans les statistiques a engendré des ajustements dans les stratégies de campagne. La campagne de Trump semble s’éloigner des États tels que le Michigan, le Wisconsin et la Pennsylvanie, pour se concentrer sur d’autres états comme la Caroline du Nord, l’Arizona et le Nevada, où il avait initialement un avantage significatif.
À l’approche des élections, tous les regards se tournent vers les États indécis qui pourraient trancher le résultat. Les deux candidats semblent conscients de l’importance de chaque voix dans ces États, surtout avec des résultats qui devraient être très proches.
Règles des débats à venir
Parallèlement, le réseau américain ABC a annoncé les règles organisatrices du débat présidentiel à venir entre Harris et Trump, prévu pour la fin de ce mois. Parmi ces règles, on note :
- La coupure automatique du micro du candidat à la fin de son temps de parole, ce qui a suscité des débats, Harris demandant l’annulation de cette règle.
- Pas de public présent dans la salle.
- Interdiction des discours d’ouverture pour les candidats, mais possibilité d’une conclusion de deux minutes pour chaque candidat.