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Deux Malaisiens de Guantanamo avouent pour Bali

par Chia
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Deux Malaisiens de Guantanamo avouent pour Bali

Deux Ressortissants Malaisiens de Guantanamo Reconnaissent Leur Implication dans les Attentats de Bali

Les ressortissants malaisiens Mohammed Nazir Bin Lep et Mohammed Farik Bin Amin ont plaidé coupables de complot dans les attentats de Bali en 2002 qui ont fait plus de 200 morts.

C’est devant une cour martiale de la base navale américaine de la baie de Guantanamo, mardi dernier, que les deux hommes se sont présentés, leur procédure étant retransmise via un lien vidéo à l’intention des journalistes aux États-Unis.

Bin Lep, âgé de 47 ans, et Bin Amin, 48 ans, ont avoué cinq des neuf accusations portées contre eux selon Benar News, ceci marquant la première fois qu’ils entraient un plaidoyer depuis leur arrivée à Guantanamo il y a de cela quelques 17 ans.

Les chefs d’accusation relatifs à l’attaque de 2003 contre l’hôtel Marriott à Jakarta, qui a fait 11 morts, ont été abandonnés dans le cadre d’un accord de plaidoyer, rapporte The New York Times, et les hommes ont accepté de témoigner contre le prétendu cerveau indonésien des attaques, Encep Nurjaman, également connu sous le nom de Hambali.

Bin Lep et Bin Amin étaient accusés d’être les complices de Hambali et furent jugés à ses côtés, mais leurs cas ont été séparés l’année dernière.

Les Malaisiens seront condamnés la semaine prochaine, après quoi ils devraient être renvoyés dans leur pays d’origine.

Hambali, qui a été décrit par l’ancien président américain George W. Bush comme « l’un des terroristes les plus dangereux du monde », n’a toujours pas comparu en procès.

Hambali, par l’intermédiaire de ses avocats, a allégué avoir été soumis à des actes de torture brutale après son arrestation en Thaïlande en 2003, prétendant ensuite avoir été transféré dans un camp de détention secret géré par la Central Intelligence Agency (CIA) et torturé dans le cadre du programme de restitution, de détention et d’interrogation (RDI) de l’agence, parfois dénommé le « programme de torture ».

Les attaques contre les clubs de Bali en octobre 2002 furent les pires de l’histoire indonésienne, conduisant à une répression contre les groupes radicaux tels que le Jemaah Islamiyah (JI), et au renforcement des opérations antiterroristes de Jakarta.

Trois des principaux auteurs de ces bombardements ont été condamnés à mort et exécutés en 2008, tandis qu’un quatrième, Ali Imron, a été emprisonné à perpétuité après s’être excusé et avoir exprimé des remords pour ses actes.

En 2022, l’Indonésie a condamné Zulkarnaen, un membre éminent du JI en fuite pendant 20 ans, à une peine de 15 ans de prison pour les attaques.

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