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Deux décisions judiciaires US et l’exception palestinienne
Plus tôt cette année, deux poursuites contre le président américain Joe Biden et son administration concernant le conflit Entité sioniste-Palestine ont été présentées devant les tribunaux. La première affaire, Defense for Children International – Palestine c. Biden (« Defense for Children »), alléguait que le président Biden, son secrétaire d’État Antony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin ont « activement aidé » l’État d’Entité sioniste à commettre un génocide en violation de leurs responsabilités en vertu de la Convention de 1948 sur le génocide. Le procès visait à obtenir des ordonnances judiciaires obligeant l’administration à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin aux attaques d’Entité sioniste contre Gaza, cesser l’envoi d’aide militaire et mettre fin à son opposition à un cessez-le-feu au Conseil de sécurité des Nations unies.
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Les Décisions Judiciaires
Le 31 janvier, le juge du district américain Jeffrey White a cité favorablement une décision préliminaire de la Cour internationale de Justice dans une affaire contre Entité sioniste, affirmant que le traitement actuel des Palestiniens dans la bande de Gaza par l’armée israélienne pourrait constituer un génocide en violation du droit international. Cependant, le juge White a conclu que la question relevait de la politique étrangère et a rejeté l’affaire.
Quelques jours plus tard, dans une autre affaire, le juge Matthew Kacsmaryk a rejeté la tentative de l’administration Biden de rejeter une plainte concernant l’augmentation du risque pour les visiteurs américains en Entité sioniste en raison de l’aide économique fournie à la Cisjordanie et à Gaza.
La Question Politique
La doctrine de la question politique, une pierre angulaire du droit constitutionnel, restreint les tribunaux à traiter de certaines questions constitutionnelles et est au cœur du débat sur la relation entre les tribunaux américains et les affaires étrangères. Malgré sa portée, il est clair qu’un différend concernant l’allocation de l’aide étrangère est une question politique qui devrait être laissée à l’administration.
Conclusion
La divergence des décisions judiciaires dans ces deux affaires politiquement chargées souligne une fois de plus l' »exception palestinienne » et pose des questions sur l’objectivité de la justice américaine concernant Entité sioniste-Palestine.