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Le gouvernement britannique a déclaré qu’il est désormais « très probable » que des soldats nord-coréens soutiennent la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine. Cette déclaration a été faite par le secrétaire à la Défense, John Healey, lors d’une intervention au Parlement. Il a souligné que la situation a évolué, allant au-delà des simples rapports précédents.
Une évolution inquiétante
Selon Healey, il est maintenant hautement probable que le transfert de centaines de soldats combattants de la Corée du Nord vers la Russie ait commencé. Il a décrit cette situation comme « choquante » et « désespérée », soulignant le soutien militaire que la Corée du Nord apporte à la Russie sur le sol européen.
Réactions du gouvernement britannique
Stephen Doughty, ministre des Affaires étrangères, a également condamné les actions reportées de la Corée du Nord, soulignant la nature secrète de ce pays, officiellement connu sous le nom de République populaire démocratique de Corée (RPDC). De son côté, Sir Keir Starmer a mentionné que si ces rapports étaient vérifiés, cela démontrerait un niveau de désespoir croissant en Russie.
Condamnation des transferts d’armes
Le secrétaire aux Affaires étrangères, David Lammy, qui a récemment été en Corée du Sud, a publié une déclaration conjointe avec son homologue sud-coréen, Cho Tae-yul, condamnant le déploiement « reporté » des soldats. Ils ont également dénoncé en termes très fermes les transferts d’armes illégaux entre la Russie et la RPDC, affirmant que cette coopération violait plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies et prolongerait la souffrance du peuple ukrainien.
Surveillance étroite des échanges
Les responsables britanniques ont indiqué qu’ils surveillent de près ce que la Russie pourrait fournir à la RPDC en échange de son soutien militaire, notamment en ce qui concerne les matériaux et la technologie. Ils ont exprimé de vives inquiétudes quant à la possibilité d’un transfert de technologie nucléaire ou de missiles balistiques vers la RPDC, ce qui risquerait de compromettre les efforts de non-prolifération à l’échelle internationale et de menacer la paix sur la péninsule coréenne ainsi qu’ailleurs dans le monde.
Questions au Parlement
Des députés ont interpellé John Healey pour obtenir plus de détails sur la présence de la RPDC en Russie. Bien que le secrétaire à la Défense ait reconnu qu’il n’était pas en mesure de fournir d’informations supplémentaires, il a insisté sur le fait que le Royaume-Uni surveillait cette situation de très près, notant une coopération croissante entre la Corée du Nord et la Russie, ainsi qu’entre l’Iran et la Russie, au cours des douze derniers mois.