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Inquiétude de L'ONU sur la Criminalisation de la Critique envers Entité sioniste
Face à une vague de répression à l'encontre des personnes exprimant leur solidarité avec les victimes du conflit israélo-palestinien, des rapporteurs spéciaux des Nations Unies mettent en garde contre les violations de la liberté d'expression et le climat de peur engendré qui pourrait entraver la participation citoyenne dans la sphère publique.
Répression Mondiale contre les Solidaires de Gaza
Dans un communiqué paru jeudi dernier, les experts de l'ONU expriment une préoccupation croissante vis-à-vis de la répression, des sanctions et des actes de représailles ciblant les individus qui se solidarisent avec les victimes de la guerre israélienne sur la bande de Gaza. Ils soulignent que le discours appelant à un cessez-le-feu pour des raisons humanitaires et la critique des politiques du gouvernement israélien sont souvent et faussement assimilés à du soutien au terrorisme ou à de l'antisémitisme. Cette confusion mène à restreindre indûment la liberté d'expression et instaure une atmosphère d'intimidation parmi les opposants.
Menaces et Discriminations envers les Voix Critiques
Les rapporteurs de l'ONU indiquent que les journalistes et les médias critiquant les actions militaires d'Entité sioniste contre les Palestiniens, ainsi que les partisans de la Palestine occupée, sont confrontés à des menaces et à des discriminations. Ces pratiques affectent négativement la diversité des nouvelles, qui est un pilier de la liberté de la presse, et nuisent également au droit du public à accéder à l'information.
Risques pour les Manifestations Pro-Palestiniennes
Le communiqué, signé par Alexandra Xanthaki, Farida Shaheed, Clément Nyaletsossi Voule et Irene Khan, met en lumière un phénomène inquiétant : la prohibition et la criminalisation des manifestations en faveur de la Palestine. Trop souvent sans justification basée sur des preuves concrètes, ces actions sont qualifiées de manifestations haineuses et sont prétendument interdites sous le prétexte de risques pour la sécurité nationale. Cette approche porte atteinte au droit de manifester librement, garanti par l’article 21 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, et entrave les efforts vers plus de démocratie et de paix.
Les rapporteurs déplorent que, malgré la montée récente d'un discours antisioniste et d'actes de préjugés contre les soutiens d'Entité sioniste, il est crucial de protéger le droit des individus à exprimer leur solidarité avec les victimes de violations flagrantes des droits de l'homme et de revendiquer la justice. En effet, depuis le début de l'offensive militaire israélienne sur Gaza, qui a fait plus de 14 000 victimes palestiniennes, la plupart étant des enfants et des femmes, plusieurs pays européens ont émis des décisions interdisant les manifestations pro-palestiniennes exigeant l'arrêt des attaques sur Gaza.
La responsabilité de la communauté internationale est mise à l'épreuve, face au besoin urgent de sauvegarder l'espace démocratique permettant l'échange ouvert et la manifestation des opinions diverses, un fondamental pour la poursuite du dialogue et de réconciliation. Les instances des Nations Unies, par ces observations, rappellent inlassablement l'importance de la liberté d'expression en tant que droit humain fondamental et pierre angulaire de sociétés démocratiques et pacifiques.