Des dizaines de victimes dans le bombardement d’une école à Gaza
Ce samedi matin, plus de 100 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées lors d’un bombardement israélien dans le centre de Gaza. Selon le correspondant de la chaîne Al Jazeera à Gaza, Anas Sharif, l’attaque a ciblé l’école « At-Tawab’in » dans le quartier Al-Daraj, peu après la prière de l’aube.
Les chiffres des victimes pourraient encore augmenter, avec entre 4 000 et 5 000 personnes présentes dans l’établissement scolaire situé rue An-Nafaq. Le bombardement a directement frappé la salle de prière de l’école avec trois missiles alors que de nombreux déplacés y priaient, causant une situation chaotique où les corps étaient entassés les uns sur les autres.
Des efforts difficiles des équipes médicales
Les équipes de secours peinent à rassembler les morceaux des victimes dans un seul linceul, rendant difficile l’identification des individus décédés. Le personnel de la défense civile a rapporté que les flammes ont embrasé les corps à la suite du bombardement israélien, ajoutant que les secours s’efforcent de maîtriser l’incendie pour récupérer les corps et secourir les blessés.
Une tragédie décrite comme une « crime horrible »
Le directeur des urgences à Gaza a qualifié la situation de « crime horrible », tandis que le porte-parole de la défense civile a affirmé que 90 % des déplacés présents dans l’école avaient perdu la vie en raison du bombardement. En outre, peu de temps avant cette tragédie, un rapport a fait état de quatre morts et de plusieurs blessés suite à une attaque israélienne contre une maison à Jabalia, au nord de Gaza.
Les conséquences d’une escalade violente
Par ailleurs, cinq personnes avaient déjà été tuées et d’autres blessées lors d’une frappe aérienne ciblant une maison dans le nord-ouest du camp de réfugiés de Nussairat, au centre de Gaza. En réponse, l’armée israélienne a justifié le bombardement de l’école en affirmant qu’elle était utilisée par des militants comme base. Cette explication est souvent avancée par l’occupant pour justifier ses actions, même lorsqu’elles entraînent des pertes civiles massives.