Des dizaines de morts et 70% des bâtiments détruits à Gaza
Des actes de violence continuent de frapper la bande de Gaza, causant la mort de plus de 30 Palestiniens lors d’un bombardement israélien dans diverses régions depuis hier. Nabil Abu Rudeineh, porte-parole de la présidence palestinienne, a confirmé que les forces d’occupation avaient détruit 70 % des bâtiments de Gaza depuis le début de leur agression il y a huit mois.
Nouveaux décès et destructions
Un correspondant d’Al Jazeera a signalé que 6 personnes ont été tuées et d’autres blessées lors d’un raid israélien ciblant une maison dans le quartier de Shejaiya, à l’est de la ville de Gaza. Un enfant a également été tué et plusieurs autres blessés dans le quartier de Nasr, au nord de la ville de Rafah.
Situation critique
L’aviation israélienne a mené une frappe au centre de Gaza, sans qu’il y ait immédiatement de rapports sur de nouvelles victimes ou blessés. Parallèlement, les combattants du Jihad islamique, représentés par les brigades Al-Quds, se sont engagés dans des affrontements violents avec les soldats d’occupation à Rafah, utilisant des armes automatiques, des obus anti-char et des armes anti-personnel.
Appels à la fin de l’agression
Les brigades Al-Quds ont diffusé des images d’un bombardement conjoint avec les factions de la résistance palestinienne sur les positions de l’occupation israélienne dans l’axe de Netzarim, au centre de la bande de Gaza, affirmant avoir réussi à abattre un soldat israélien au sud de Tall al-Hawa, dans la ville de Gaza.
Depuis le 7 octobre dernier, Israël a engagé une guerre contre Gaza, faisant 37 164 morts, 84 832 blessés, plus de 10 000 disparus, accompagnés de dévastations massives et d’une famine qui a coûté la vie à des enfants et des personnes âgées.
Appel à l’arrêt de l’agression
Le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abu Rudeineh, a déclaré qu’Israël avait détruit 70 % des bâtiments et des infrastructures scolaires et hospitalières de Gaza dans le cadre de sa guerre incessante contre la région. Il a souligné que les Palestiniens « font face à une guerre sauvage en Cisjordanie, à Gaza et à Jérusalem-Est, dans le but de mettre fin à leur projet national sacré », renouvelant son appel à la communauté internationale pour « mettre fin à cette agression, accélérer la fourniture d’aide et reconstruire la bande de Gaza », assiégée depuis 18 ans et où vivent environ 2,3 millions de Palestiniens.