La situation dans la bande de Gaza continue de susciter une vive préoccupation dans le contexte international. Riyad Mansour, le délégué permanent de l’État de Palestine auprès des Nations Unies, a récemment adressé un message fort, dénonçant les actions d'Israël dans la région comme une offense à l'humanité. Cet article détaille les points essentiels du discours de Mansour ainsi que les répercussions des événements en cours à Gaza.
Fustigation des actions israéliennes par Riyad Mansour
Riyad Mansour a transmis des lettres identiques à plusieurs dirigeants des Nations Unies, y compris le Secrétaire général, le président du Conseil de sécurité actuel (la Chine) et le président de l'Assemblée générale. Ces correspondances ont mis en lumière ce que le délégué palestinien qualifie de "fureur guerrière d'Israël" contre les Palestiniens vivant sous occupation. Mansour souligne que ces agissements se poursuivent malgré les appels mondiaux pour un cessez-le-feu et les requêtes de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité pour une trêve humanitaire.
Impact des hostilités sur les civils et les infrastructures
La violence a eu des conséquences directes sur la population civile et les infrastructures. Trois écoles gérées par l'UNRWA, servant de refuge à des milliers de familles palestiniennes déplacées, ont été bombardées, entraînant de nombreuses victimes, entre morts et blessés. Depuis le début du conflit en octobre dernier, 17 installations de l'UNRWA ont été ciblées, et 67 autres ont été affectées par des frappes aériennes et des bombardements, causant la mort de 176 déplacés palestiniens et blessant plus de 800 personnes.
Appel à l'action internationale et à la responsabilité
Mansour interroge la communauté internationale sur la récurrence des attaques contre les installations des Nations Unies sans conséquences notables. Il critique également les ordres d'évacuation émis par Israël aux civils palestiniens et les attaques continues, notamment sur les camps de réfugiés de Nuseirat et de Bureij, qui ont entraîné des pertes en vies humaines. Il appelle à une cessation immédiate des hostilités, à la protection des civils, à la fin de la déportation forcée et à une assistance humanitaire large et inconditionnelle. Enfin, Mansour insiste sur l'importance pour le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale de prendre des mesures concrètes pour arrêter les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité commis par Israël à Gaza et dans les territoires palestiniens occupés.
Les attaques persistantes sur le territoire de Gaza ont causé la mort de plus de 13 000 Palestiniens, dont 5 500 enfants et 3 500 femmes, et ont blessé plus de 30 000 personnes. Ces chiffres alarmants mettent en relief la gravité de la crise en cours et appellent à une prise de conscience et à une action internationale soutenue. La communauté internationale est ainsi invitée à réfléchir sur le rôle qu'elle doit jouer pour mettre fin à ce conflit de longue date, dans l'intérêt de la paix et de la sécurité des personnes concernées.