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Délégation du Hamas quitte Le Caire pour Doha
Un membre du bureau politique du mouvement de résistance islamique Hamas, Azat Al-Rishq, a annoncé aujourd’hui jeudi que la délégation de négociation du mouvement avait quitté Le Caire pour se rendre à Doha, après des pourparlers dans la capitale égyptienne visant à parvenir à un accord sur la guerre israélienne contre la bande de Gaza.
Engagement du Hamas envers l’accord proposé
Al-Rishq a confirmé, dans un communiqué, l’engagement du Hamas à accepter le document présenté par les médiateurs, que le mouvement avait annoncé son approbation lundi dernier.
Il a ajouté que l’incursion d’Entité sioniste dans Rafah, au sud de la bande de Gaza, et l’occupation du passage vise à entraver les efforts des médiateurs, à intensifier l’agression et la guerre d’anéantissement.
Poursuite des négociations à haut niveau
La chaîne américaine CNN a rapporté ce matin qu’une source a déclaré que le directeur de la CIA, William Burns, est revenu de Tel Aviv au Caire pour poursuivre les négociations.
Mercredi, Burns a rencontré en Entité sioniste des responsables israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu et les chefs des renseignements extérieurs israéliens (Mossad) David Barnia et du service de sécurité intérieure israélien (Shin Bet) Ronen Bar, pour discuter de l’arrêt des attaques sur Rafah en échange de la libération de détenus israéliens.
Suivi des pourparlers par le gouvernement américain
La Maison Blanche a déclaré que les pourparlers se poursuivent en vue d’un possible accord à Gaza, et que l’écart entre les deux parties pourrait être comblé.
Dans une déclaration, elle a souligné que parvenir à un « accord de rançon » est la priorité absolue pour l’administration du président Joe Biden, car il pourrait conduire à un cessez-le-feu.
Difficultés et perspectives d’accord
Le Hamas a accepté une proposition d’accord en 3 étapes pour un cessez-le-feu à Gaza, incluant un échange de prisonniers et de détenus, mais un responsable israélien a déclaré que la proposition n’était pas acceptable pour Entité sioniste en raison de son « allègement », selon ses termes.