Face à une décision américaine controversée lors d'une récente séance du Conseil de Sécurité des Nations Unies concernant le conflit à Gaza, une délégation issue du sommet de Riyad exprime son mécontentement. En réponse à l'usage du veto par les États-Unis contre une résolution proposant un cessez-le-feu immédiat pour des raisons humanitaires dans la bande de Gaza, des voix s'élèvent pour remettre en question la position internationale face à cette crise.
Réaction face au veto américain
La délégation du sommet de Riyad, réunifiant plusieurs ministres des affaires étrangères de pays arabes et musulmans, ne cache pas son irritation suite au veto américain. Ce dernier a bloqué une résolution demandant un cessez-le-feu instantané dans la bande de Gaza, zone en état de siège et cible d'intenses affrontements. Le ministre des Affaires étrangères de l'Arabie Saoudite, le prince Faisal bin Farhan, a même qualifié la situation à Gaza de massacre sans précédent, et donc, injustifiable.
Un appel à la responsabilité américaine
Lors d'une réunion à Washington avec Antony Blinken, Secrétaire d'État américain, la délégation a pressé les États-Unis de prendre leurs responsabilités et d'agir pour inciter Israël à cesser les hostilités. Les ministres de l'Arabie Saoudite, du Qatar, de Jordanie, d'Égypte, de Palestine et de Turquie, tous membres de la délégation, ont souligné l'importance pour Washington d'user de son influence sur Israël pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat.
Réactions internationales et perspectives
Les propos du ministre des Affaires étrangères saoudien ont été relégués par PBS, soulignant l'impact émotionnel des images d'enfants décédés à Gaza, non seulement sur le monde arabe mais aussi sur la communauté internationale tout entière. De son côté, le ministre des Affaires étrangères turc a critiqué l'approche unilatérale des États-Unis concernant le soutien aux actions israéliennes à Gaza. En Israël, les autorités expriment leur reconnaissance envers les États-Unis pour leur soutien à travers l'usage du veto. Suite à cette impasse au Conseil de Sécurité, la délégation se dirige vers le Canada dans l'espoir de construire un consensus international pour mettre fin aux hostilités à Gaza.
La situation actuelle met ainsi en lumière la complexité des relations internationales et le poids des interventions diplomatiques. La réaction du sommet de Riyad témoigne de la nécessité d'une réflexion approfondie sur l'interaction entre les grandes puissances et les crises humanitaires en cours.