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Le cas Delcy, qui a récemment refait surface, suscite des interrogations au sein de l’opposition vénézuélienne à propos du gouvernement espagnol. Trois leaders de l’opposition ont exprimé leurs préoccupations, accusant le gouvernement de Pedro Sánchez d’avoir facilité la visite de Delcy Rodríguez, vice-présidente du régime de Nicolás Maduro, sans tenir compte de ses implications criminelles.
Les accusations de l’opposition
Les leaders de l’opposition, à savoir Miguel Ángel Martín Tortabú, Francisco Poleo et Antonio Ledezma, se sont exprimés sur la situation. « Les mensonges de Sánchez et d’Ablalos doivent être jugés », a déclaré l’un d’eux, qualifiant Delcy Rodríguez de « zarine » de Maduro et de « criminelle » comparable à Chapo Guzmán. Ils se demandent comment le gouvernement espagnol aurait pu l’accueillir par courtoisie.
Le contexte du Delcygate
Le Delcygate est un sujet brûlant, surtout depuis la fraude électorale lors des dernières élections présidentielles au Venezuela. Un juriste de l’opposition exilée a souligné que « si l’on souhaite faire des affaires là-bas, il faut passer par Delcy Rodríguez ». Cette situation a été exacerbée par des photos et vidéos d’une rencontre entre Delcy et l’ambassadeur espagnol à Caracas, où des accords controversés auraient été signés.
Un rapport qui soulève des questions
Un rapport de la Garde civile a révélé que la rencontre entre Delcy et des représentants du gouvernement espagnol avait été autorisée par Pedro Sánchez lui-même. Ce qui a conduit à un changement de version chez tous les impliqués, laissant place à des confusions et des contradictions concernant la nature de la visite.
Les déclarations des leaders de l’opposition
Martín Tortabú a indiqué que tant Delcy que le gouvernement espagnol ont violé les sanctions de l’Union européenne, et que cela nécessite une enquête. Francisco Poleo a souligné l’interaction historique entre le PSOE et le chavisme, tandis qu’Antonio Ledezma a insisté sur le fait que les gouvernements démocratiques ne devraient pas ignorer les abus commis par Maduro.
Profil des leaders
Miguel Ángel Martín Tortabú, président du Tribunal supérieur de justice en exil, a été destitué en 2008 avant de s’exiler à Washington. Francisco Poleo, ancien journaliste à *El Nuevo País* et expert en politique, vit principalement à Miami. Antonio Ledezma, ancien maire de Caracas, est un critique virulent du régime de Maduro et un fervent défenseur de la démocratie au Venezuela.
Le cas Delcy continue de susciter des débats ardents en Espagne et au Venezuela, avec des implications qui vont bien au-delà des simples relations diplomatiques.