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Découvrez le conseil de guerre israélien et ses conflits internes
Le Conseil de Guerre représente l’entité politique et sécuritaire la plus étroite en Entité sioniste, chargée de prendre des décisions politiques en temps de guerre.
Ce conseil, formé après l’opération « Toufan al-Aqsa », comprend le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Yoav Galant, et l’ancien chef d’état-major Benny Gantz.
Y participent également, en tant qu’observateurs, l’ancien chef d’état-major Gadi Eisenkot et le ministre des Affaires stratégiques Ron Dermer.
Un rapport préparé par Salam Khadr révèle que ce conseil est en proie à de vives dissensions internes, reflétant un conflit de pouvoir entre un seul homme politique (Netanyahu) et deux généraux (Galant, Gantz), qui ensemble détiennent le poids des décisions qui façonnent la scène en Entité sioniste.
Membres du Conseil
Galant a passé 35 ans dans l’armée, participant à la plupart des guerres d’Entité sioniste, avant de s’engager dans la sphère politique après avoir échoué à devenir chef d’état-major en raison d’accusations de violations du droit international humanitaire pendant la guerre de 2008 à Gaza, ainsi que d’implications dans des affaires de corruption.
Gantz allie expérience militaire et politique, ayant joué des rôles de leadership dans les guerres israéliennes, notamment les campagnes de 2012 et 2014 à Gaza, devenant ainsi l’un des pires cauchemars de Netanyahu depuis son entrée en politique.
Netanyahu, avec une expérience militaire modeste et un parcours politique et diplomatique de près de quatre décennies, a dirigé six guerres contre le territoire palestinien assiégé en tant que Premier ministre, tout en étant poursuivi pour corruption et pots-de-vin.
Conflits Ouverts
Les divergences, récemment éclatées au grand jour, se concentrent sur deux axes : la gestion de la bataille et les relations avec Washington, se ramifiant ainsi vers des détails de la politique intérieure, de la stratégie de combat et de la gestion des pressions internationales.
Galant et Gantz soutiennent des politiques nécessaires aux institutions militaires et sécuritaires, telles que la question de qui gouvernera Gaza après la guerre, ou encore la législation permettant le recrutement des juifs ultra-orthodoxes, deux problématiques qui pourraient renverser Netanyahu de son poste.
Alors que la guerre israélienne contre Gaza se poursuit, il semble évident que le désaccord ne porte pas sur la guerre elle-même, mais sur des règlements de comptes entre les ennemis de la paix et les partenaires de la guerre.