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Découvrez en vidéo les quartiers de Rafah inhabitables pour l’homme
Le Dr Osama Abdel Aal, un déplacé fuyant les attaques israéliennes vers la région de Al-Mawasi au nord-ouest de la ville de Rafah, décrit la situation comme un passage « de maisons à des tombes ». Il est conférencier à l’Université de Palestine détruite lors de la guerre israélienne dévastatrice dans la bande de Gaza.
Après une longue recherche, il a trouvé un endroit inadapté à l’habitation humaine, sans eau, électricité ou communications. La région est devenue le refuge de milliers de Palestiniens déplacés.
Risques pour la santé
Installé près de sa modeste tente, Abdel Aal et sa famille vivent parmi des tas d’ordures causant des problèmes de santé, d’autant plus qu’il y a des patients atteints de cancer dans la même tente.
Il en appelle aux autorités pour trouver des solutions et exhorte à mettre fin à la guerre avant que les lieux de déplacement ne deviennent des catastrophes sanitaires dévastatrices.
Ayant du mal à trouver un abri pour elle et sa famille en raison du grand nombre de déplacés à Al-Mawasi, Eyne Zuhair déclare: « Il n’y a pas de mots pour décrire notre situation. Nous sommes dans la rue, les coups partout, fuyant les bombardements et ici il n’y a ni refuge, ni nourriture, ni eau ».
Mises en garde
Le maire de Rafah, Ahmed Soufi, met en garde contre l’impréparation de la région pour accueillir un grand nombre de déplacés, soulignant le manque d’infrastructures prêtes. Il est urgent d’avoir un grand nombre de tentes pour loger 1,5 million de déplacés, alors que les bombardements israéliens ont touché toutes les régions de Rafah, pas seulement celles prétendument « sûres ».
Depuis quelques jours, Entité sioniste a intensifié son agression contre la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, et a fermé le passage terrestre de Rafah avec l’Égypte, ce qui pourrait avoir des conséquences humanitaires dévastatrices dans tout le territoire assiégé.
Les Nations Unies estiment qu’environ 1,4 million de personnes se sont regroupées dans la ville de Rafah, fuyant l’agression israélienne continuelle sur le territoire depuis le 7 octobre dernier, qui a coûté la vie à environ 35 000 Palestiniens et en a blessé près de 80 000, selon le dernier bilan du ministère de la Santé de Gaza.