Sommaire
Découvrez l’approche de l’occupation envers les Palestiniens à Gaza
Pendant 10 jours, l’armée israélienne a prétendu poursuivre les cellules de résistance dans le quartier de Tel al-Hawa au sud-ouest de Gaza. Cependant, le retrait a révélé que ses soldats ne poursuivaient pas des résistants, comme l’a révélé la défense civile palestinienne.
Le retrait israélien aurait pu apporter un semblant d’espoir pour retrouver des êtres chers vivants, mais après chaque retrait, une tragédie humaine émerge, dépassant toute imagination, comme cela a été le cas après le retrait des forces d’occupation de Tel al-Hawa.
Une tragédie humaine
Un rapport rédigé par Sahib Al-Asa montre une femme éplorée à la recherche de son fils qu’elle a finalement retrouvé, mais sous terre, dans une scène qui illustre les souffrances endurées par tout le peuple de Gaza. Après le retrait des forces d’occupation de diverses zones du territoire, les équipes de la défense civile ont découvert des restes humains dispersés partout, des personnes abattues, exécutées et brûlées dans leurs maisons, y compris des enfants, des femmes et des personnes âgées.
Ces scènes horribles à Tel al-Hawa ne font que refléter ce qui se passe et s’est passé dans tous les quartiers de Gaza. Les images des hôpitaux Al-Shifa et Nasser dans les villes de Gaza et Khan Younis restent gravées dans les esprits, alors que les soldats d’occupation ont laissé derrière eux des dizaines de corps en décomposition et des fosses communes, enterrant des personnes dont l’identité et les circonstances de la mort sont inconnues.
Un scénario récurrent
Du nord au sud de Gaza, le scénario des meurtres se répète de manière épouvantable, de Beit Hanoun et Shejaiya à Jabalia et Sheikh Radwan, en passant par Wadi Gaza, Abasan, Al-Qarara, jusqu’à Shujaiya et Shaboura, les histoires de mort et de destruction se succèdent. Certaines ont été documentées par des caméras, d’autres n’ont laissé comme témoins que des traces et des restes éparpillés.
Au milieu de cette tragédie, le Comité international de la Croix-Rouge révèle des chiffres alarmants, entre 500 et 2500 appels par semaine signalant des personnes disparues. Depuis le début de la guerre, le nombre de disparus a dépassé les 6400 personnes, sans qu’aucune d’entre elles n’ait été retrouvée à ce jour.
En contrepoint du récit officiel de l’armée israélienne sur la mise à disposition de « passages sûrs » pour les Palestiniens, des témoignages terrifiants émergent de l’intérieur même des rangs de l’armée. Des soldats parlent de tirs libres sans restrictions de munitions, certains tirent par ennui, d’autres célèbrent leurs fêtes, révélant des meurtres d’enfants et de femmes sans aucune menace, des pratiques devenues systématiques.
Cette image lugubre se reproduit partout à Gaza, démontrant que c’est la méthode prédominante dans le traitement de chaque Palestinien dans la région, qu’il soit combattant ou civil, dans une tragédie humaine qui se dévoile jour après jour, laissant derrière elle des cicatrices profondes dans le cœur des Palestiniens et de la conscience humaine.