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Début des candidatures pour l’élection présidentielle tunisienne

par Chia
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Début des candidatures pour l'élection présidentielle tunisienne

Début des candidatures pour l’élection présidentielle tunisienne

Aujourd’hui, mardi 6 octobre, a marqué le coup d’envoi du processus électoral pour les élections présidentielles tunisiennes prévues le 6 octobre prochain, avec la soumission des dossiers de candidature. Ce lancement se déroule dans un contexte de restrictions sévères que les experts considèrent comme propices à une victoire du président Kais Saïed et de son maintien au pouvoir.

Restrictions sur les candidatures

La commission électorale a imposé des conditions strictes pour les candidats, exigeant le soutien de 10 membres du parlement, de 40 chefs d’autorités locales ou de 10 000 électeurs. Ce nombre est perçu par certains comme « exorbitant ».

Difficultés pour les opposants

Deux figures politiques de l’opposition, le leader du Parti républicain, Issam Chebbi, et Ghazi Chaouachi du Parti du courant démocratique, n’ont pas pu obtenir le mandat nécessaire pour se porter candidats, rejoignant environ 20 personnalités opposées à Saïed qui sont détenues depuis février 2023 dans le cadre d’une enquête qualifiée par les ONG de « sans fondement légal ».

Conjoncture politique complexe

La situation est également compliquée par la présence d’Abir Moussi, avocate accusée de complot contre l’État, ce qui ajoute une autre couche de difficultés au paysage électoral. Il semble que l’objectif soit d’éliminer certains candidats qui pourraient constituer une réelle menace pour Saïed dans cette élection.

Concentration du pouvoir

Depuis son élection en octobre 2019, Saïed a concentré tous les pouvoirs entre ses mains depuis juillet 2021, suscitant des critiques de la part des ONG qui dénoncent cette situation comme un « dérèglement autoritaire ».

Défis à relever

Les élections actuelles font face à de nombreux défis, y compris le renforcement des exigences de candidature et les détentions arbitraires des opposants. Dans un contexte de difficultés économiques aggravées et d’un taux de chômage élevé, certains acteurs politiques et culturels envisagent de se porter candidats, comme le rappeur Kareem Ghabi et le général à la retraite Kamel Akrout.

Questions sur l’unité de l’opposition

Il reste à voir si l’opposition sera capable de s’unir autour d’un candidat alternatif à Saïed et si elle pourra influencer les résultats de cette élection cruciale.

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