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Rentrée politique de François Ruffin : Pièces du puzzle en Somme
Ce samedi 31 août, François Ruffin a fait son retour en scène à Flixecourt, après une période de discrétion depuis les élections législatives. L’objectif de cet événement, intitulé « Gagner ! », était de mesurer l’écho de son positionnement politique suite à sa rupture avec Jean-Luc Mélenchon et LFI.
Un rassemblement festif malgré les aléas météorologiques
La journée s’est déroulée dans une ambiance festive, avec des jeux pour les enfants et des débats politiques animés. Avec plus de 1500 personnes présentes, l’événement a attiré des figures de la gauche, comme les anciens députés de LFI, Alexis Corbière, Raquel Garrido et Clémentine Autain. François Ruffin a souligné l’importance d’un rassemblement où l’on « veut une gauche généreuse et joyeuse », démontrant ainsi sa volonté de redynamiser le paysage politique.
Évaluer l’impact de la stratégie politique
Ruffin a profité de cette occasion pour aborder les leçons à tirer des récentes élections législatives. Le discours a été axé sur l’importance de ne pas se cantonner à une partie de la France. Il a critiqué la stratégie de Mélenchon qui privilégie les quartiers populaires : « Il faut vouloir la France en entier et pas à moitié », a-t-il affirmé. L’ancien réalisateur a appelé à « conjuguer la France des quartiers et la France des clochers », prônant une approche plus inclusive.
Critiques acerbes à l’encontre de Macron
François Ruffin a également directement ciblé Emmanuel Macron lors de son discours, le qualifiant d’« homme du chaos » dans divers domaines. Il a fait part de son opposition aux politiques actuelles, notamment en soulignant la nécessité d’abroger la réforme des retraites et de rétablir l’impôt sur la fortune (ISF). Malgré son enthousiasme pour le programme du Nouveau Front populaire, il a reconnu le manque de majorité à l’Assemblée et dans le pays pour réaliser des « grands changements ».
Un chemin à tracer pour l’avenir
Lors de cette rentrée politique, Ruffin a martelé l’importance de « se faire aimer et non pas détester ». En prônant une implication accrue des militants dans la vie des collectivités, il a suggéré une reconquête des territoires et une moins grande dépendance aux réseaux sociaux : « Engagez-vous moins sur Twitter et davantage au resto du cœur », a-t-il conseillé. Ce message témoigne d’une volonté de renouer avec la base et de dialoguer directement avec les citoyens.