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Interpellation d’un couple à l’aéroport de Martinique avec 107 kg de cocaïne
Le 23 août, un couple a été arrêté à l’aéroport de Fort-de-France alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol pour Paris. Au cours de cette opération, les douaniers ont découvert dans leurs bagages 107 kg de cocaïne, ce qui a conduit à leur mise en examen pour importation de stupéfiants en bande organisée, trafic de stupéfiants, et association de malfaiteurs.
Une découverte surprenante au moment de l’embarquement
Selon des sources proches de l’enquête, les deux suspects, âgés de 49 et 51 ans, étaient sur le point de quitter la Martinique en direction de Roissy-Charles-de-Gaulle. Lorsque les douaniers ont inspecté leurs valises, ils ont trouvé 107,6 kg de cocaïne. Il a été noté que le couple avait atterri en Martinique avec un excédent de bagages de 198 kilos, indiquant qu’il pourrait avoir transporté de la résine de cannabis à leur arrivée et s’apprêtait à rapporter de la cocaïne à leur retour.
Mise en garde à vue et enquête en cours
Après leur interpellation, les suspects ont été placés en garde à vue par l’Office anti-stupéfiants (Ofast) des Caraïbes. Des perquisitions ont également été menées en métropole en lien avec cette affaire. Le parquet de Paris a confirmé que le couple avait été arrêté alors qu’il tentait de quitter l’île avec cette imposante cargaison de drogue.
Un lien avec d’autres affaires de trafic
Les investigations menées par l’Ofast des Caraïbes ont permis d’établir un rapprochement avec un autre dossier de la Juridiction interrégionale spécialisée de Paris. Ce dossier impliquait deux autres individus, arrêtés le 17 juillet à Roissy-Charles-de-Gaulle, alors qu’ils transportaient également des quantités importantes de cocaïne, à savoir 50 kg chacun. Les dossiers de ces affaires ont été liés dans le cadre de l’enquête.
Identités et informations supplémentaires
Selon des informations publiées par le quotidien régional Le Courrier Picard, le couple mis en examen semble être composé d’une directrice d’un office de tourisme et de son conjoint, bien que cette affirmation n’ait pas été confirmée par le parquet de Paris.